La comédienne Angelina Jolie, était invitée à s'exprimer, ce mercredi, devant le Congrès américain. En larmes, elle a prié ce dernier d'adopter une nouvelle loi contre les violences faites aux femmes.
En effet, l'interprète de Maléfique a appelé le Congrès à adopter de toute urgence une nouvelle loi contre les violences domestiques, un fléau qui s'est "normalisé dans notre pays." Entourée d'élus, la comédienne a dévoilé un texte censé fournir aux victimes une assistance médicale et juridique ainsi qu'aider les enfants qui ont été exposés à ces violences. "L'horrible vérité est que la violence dans les foyers s'est normalisée dans notre pays" a expliqué la star américaine.
Pour rappel, elle avait elle-même reproché à son ex-mari Brad Pitt d'avoir fait subir des violences physiques et verbales à leur fils ainé Maddox, âgé de 15 ans à l'époque, au cours d'un voyage en Jet. L'acteur avait été innocenté en justice. "Je pense aux enfants qui sont terrorisés et qui souffrent en ce moment, et aux nombreuses personnes pour qui cette loi arrive trop tard", a déclaré la comédienne, faisant également écho à la guerre qu'elle mène en justice avec l'acteur du film Troie.
Depuis 1994, de nouvelles versions amendées d'une loi contre les violences faites aux femmes ("Violence Against Women Act") ont été approuvées grâce au soutien des deux partis.Joe Biden, alors sénateur, fut l'auteur de la première version de ce texte. Mais une mouture adoptée à la Chambre en 2019 avait été bloquée au Sénat, où les républicains, majoritaires à l'époque, avaient empêché qu'elle soit soumise à un vote. Le texte dévoilé mercredi est lui soutenu par des élus des deux partis. Le président américain a "applaudi" mercredi la présentation de cette nouvelle version. "Nous pouvons presque lâcher un ouf de soulagement", a assuré l'élue républicaine Joni Ernst, elle-même victime de violences domestiques par le passé.