Visage de l'information sur TF1, Anne-Claire Coudray est très appréciée des téléspectateurs. Celle qui présente le journal télévisé du week-end a un ton à la fois ferme et doux et une voix capable d'annoncer, avec calme, les nouvelles les plus sombres. Derrière cette image presque imperturbable se cache une femme de 43 ans qui a vécu une histoire d'amour qui a laissé des traces. C'est ce l'on apprend dans son portrait réalisé par Libération.
Lorsque l'on vit une grande histoire d'amour, la rupture est souvent difficile à surmonter. Si la journaliste de 43 ans a des airs d'indestructible, elle avoue au journal avoir expérimenté une thérapie "après une rupture sentimentale" ; son père étant psychologue, elle dit avoir "une vision désacralisée des thérapies". On ne sait de qui il s'agit ni de quand date cette séparation, mais cette confidence est déjà exceptionnelle. Anne-Claire Coudray n'est pas très bavarde sur sa vie privée. Tout juste sait-on qu'elle est en couple avec l'homme d'affaires, Nicolas Vix et qu'en juillet 2015, elle a donné naissance à une petite fille prénommée Amalya. Une petite fille qui a fait le buzz il y a peu en s'emparant du compte Twitter de sa maman.
De sa relation avec cet homme qu'elle fréquente depuis quelques années, la jolie maman déclarait en janvier dernier à Non Stop People : "On s'est rencontré, nous avions déjà, je ne dirais pas un certain âge, mais j'étais proche de la quarantaine et lui de la cinquantaine. C'est vrai que c'est très agréable de construire un couple quand on a déjà nos personnalités et nos espaces de liberté. Qu'on sait ce qu'on veut, mais aussi ce qu'on ne veut pas. Il m'apporte le fait de ne pas être journaliste. Évidemment, il m'apporte de l'amour, de la bienveillance... Et puis il m'apporte aussi le fait de me faire redescendre de ce monde qui est très très envahissant."
Dans le portrait que dresse d'elle Libération, elle évoque également l'image qu'elle renvoie dans les JT. Envoyée spéciale de TF1 aux États-Unis pour couvrir l'élection présidentielle américaine de 2012, sur le terrain au Mali pour couvrir les événements militaires de l'Opération Serval (menée par l'armée française pour soutenir les troupes maliennes cherchant à repousser une offensive des groupes armés islamistes) à Gao, Anne-Claire Coudray s'est endurcie sur le terrain. Passer de l'autre côté du miroir, en plateau, n'a d'ailleurs pas été simple. "Je renvoyais quelque chose de très dur, très direct, très franc. C'était sans doute le fait d'avoir été confrontée à la peur, au danger", déclare-t-elle. Depuis, elle estime s'être adoucie et c'est vrai.