Les réseaux sociaux peuvent parfois être un univers impitoyable, de nombreuses personnalités peuvent en témoigner. C'est d'ailleurs un sujet qu'Ariane Brodier a évoqué sur son blog mardi 30 octobre 2018. Si elle adore communiquer avec ses abonnés sur Instagram, la compagne deFulgence Ouedraogo regrette que certains internautes soient violents dans leurs propos, en commentaire de certaines photos.
"Je ne retouche pas mes photos, je ne fais pas de photos sexy, j'essaie d'être la plus naturelle possible, d'être la plus simple, la plus honnête possible. (...) Alors je suis toujours blasée quand j'essuie des critiques physiques sur ma bouche", a tout d'abord écrit Ariane Brodier.
Elle a ensuite expliqué que sa bouche la complexait déjà à l'âge de 14 ans "car on [la] taxait de 'bouche à pi'" : "Je me mordais les lèvres pour diminuer leur volume, ça et ma poitrine faisait de moi une petite fille femme et je le vivais très mal. Dans mon spectacle, j'ai tout un sketch sur l'anorexie qui a été engendré par ces complexes. Être femme, sexuelle, à l'âge où on est encore une enfant. On m'a laissé tranquille plusieurs années avec mon physique. Peut-être jusqu'à mes 35 ans, même si j'avais de manière récurrente le droit à 'ses yeux, ce sont des lentilles', 'ses seins des faux'... Je m'assumais plus, donc je me disais que je devais prendre cela comme un compliment. Mais depuis un certain temps, c'est mon visage que l'on attaque ma bouche en particulier."
Bien qu'elle l'ait toujours complexée, cette bouche, Ariane Brodier en est fière car c'est son "empreinte génétique, celle de [son] papa". Hors de question donc de passer par la case chirurgie esthétique pour la refaire. "Ma bouche est juste pas parfaite, justement pas symétrique et un peu trop grande... Elle pourrait être plus jolie, mais c'est la mienne, c'est comme un gros nez ou des petits yeux, c'est comme ça... On n'est pas parfait, c'est la vraie vie ! Et heureusement. Aujourd'hui, je vieillis, mes rides deviennent plus nombreuses mon visage tombe, je ne le vis pas mal, je suis mieux dans ma peau qu'à 20 ou 30 ans, car je suis mieux dans ma tête.... Mais je dois affronter des critiques permanentes que je trouve tellement déplacées", a ensuite écrit l'humoriste de 39 ans..
Et de préciser qu'elle a également dû essuyer des "insultes racistes" qui visaient parfois aussi son fils de 9 mois : "Entre les 'pu.. à neg..' ou les bâtards pour mon fils, et même les menaces de mort, j'ai dû me résigner à me dire que la France n'était pas celle que je croyais. (...) Comment voulez-vous après cela que je dévoile le prénom ou le visage de mon fils ? On ne pourra jamais empêcher les gens d'être racistes, haineux, critiques, et cela, gratuitement."
Ariane Brodier a donc demandé à ses détracteurs d'arrêter ce genre de commentaires car la vie est déjà assez compliquée comme cela pour en rajouter.