Le 21 janvier dernier, Ariane Brodier et son compagnon Fulgence Ouedraogo accueillaient leur premier enfant, un petit garçon dont le prénom n'a pas encore révélé. Et l'accouchement a été sportif pour la maman de 38 ans.
Sur son blog, elle a dévoilé les coulisses de son accouchement, "un moment magique, hors du temps comme suspendu... un rêve où joie, excitation et inconnu se sont mêlés." Comme à son habitude, Ariane Brodier s'est rendue à sa séance de sport le 20 janvier, avant de rejoindre une amie pour déjeuner. Et, au cours d'une promenade dans Montpellier, elle s'est rendu compte qu'elle avait peut-être perdu le bouchon muqueux (une substance gélatineuse qui durant la grossesse forme un bouchon pour protéger le foetus des infections). Très vite, l'humoriste a alors appelé sa sage-femme. Cette dernière lui a expliqué qu'à la suite de cette perte, elle pouvait désormais accoucher aussi bien dans une heure que dans une semaine.
Ariane Brodier a donc repris ses activités. Mais vers 23h, alors qu'elle était aux toilettes, un événement de taille s'est produit : "J'ai perdu les eaux... dans les toilettes, du coup je n'étais pas sûre que ce soit ça." Elle a demandé à son homme ce qu'il en pensait. Verdict ? Il était persuadé qu'elle avait perdu les eaux. Direction l'hôpital où un long travail l'attendait.
"J'ai passé ma nuit sur le ballon à gérer les contractions et au petit matin avec mon chéri on a repris les escaliers la marche pour accélérer la dilatation... Il est 11h du matin je suis déjà crevée de cette nuit blanche, on me met sous antibiotiques pour protéger bébé car j'ai perdu les eaux depuis douze heures et après une vérification de la sage-femme du matin (elles sont déjà 3 a avoir vérifié la dilatation... soit 3 à avoir visité mon anatomie), la dilatation s'est arrêtée... donc rebelote : marche, ballon, tout pour accélérer le travail. Au final, on m'injectera un produit... le travail reprend à 17h je suis dilatée à 4, je peux avoir la péri", a-t-elle écrit.
Petit souci, malgré de nombreuses injections, le produit n'a pas agi. Il n'a servi qu'à la fatiguer davantage, de quoi l'inquiéter : "Moi qui n'était pas chaude pour la péri, je chouinais en disant : 'enlevez-moi la péri, j'en veux pas.' Le produit me rendait KO et j'avais du mal à ouvrir les yeux... comment je vais pouvoir voir mon fils ! Je vais tout louper..."
Ariane Brodier a heureusement pu compter sur sa moitié pour la rebooster pour LE grand moment : "J'ai choisi d'accoucher avec l'aide de mon chéri : il m'a coachée comme un chef, je lui disais la contraction arrive et là, il me parlait me disait respire, souffle, me détendait... j'avoue que j'ai souffert mais je me disais que mon bébé souffrait encore plus et que pour lui je ne devais pas flancher. (...). J'ai dû pousser 10 fois et bébé est né... quel bonheur..."
Après les soins, Fulgence Ouedraogo a souhaité faire du peau à peau avec le nourrisson. Un instant magique autant pour le papa que pour la maman : "J'ai regardé mes 2 hommes et je me suis dit que j'étais juste au paradis... enfin je suis pas sûre, que ça soit aussi bien..." Elle a ensuite pu compter sur l'aide du personnel hospitalier pour lui donner de précieux conseils. Et, bien qu'elle n'ait quasiment pas dormi, la jeune maman était comblée !