Artus n'est pas content et tient à le dire. Dans une publication postée mercredi 27 décembre 2017, l'humoriste de 30 ans (qui a récemment admis qu'il adorerait devenir papa dans un futur proche) a poussé un gros coup de gueule contre la SNCF après que son père de 70 ans, handicapé à cause d'une blessure au pied, a été obligé de "rester debout pendant 3h parce que la @sncf vend trop de billets". Excédé par ce qu'il décrit comme un "abus", celui qui a été révélé en 2011 sur France 2 dans l'émission On n'demande qu'à en rire a conclu son message par plusieurs hashtags, dont "#filsdep***".
Ces derniers jours, les incidents se sont accumulés à la SNCF et nombreux ont été les clients à subir les conséquences désagréables des retards et des pannes, lorsqu'ils n'ont pas dû voyager dans des wagons bondés ou rater leur train, parti complet avant l'heure ! Pointée du doigt pour son incapacité à gérer l'afflux de voyageurs en cette période de fêtes, la compagnie ferroviaire pratique depuis toujours la surréservation (le "surbooking"), qui consiste donc à vendre plus de places que la quantité réellement disponible afin de faire gonfler son chiffre d'affaires. Mais il semblerait que cette technique douteuse ait en l'occurrence atteint ses limites...
C'est clairement du vol
Dans une vidéo publiée jeudi 28 décembre, Artus a tenu à justifier un peu plus son coup de gueule, s'excusant au passage pour le hashtag insultant de la veille, que des agents de la SNCF ont pu interpréter comme dirigé contre eux alors qu'il visait leur entreprise.
Dans son message, celui qui est l'affiche du spectacle Duels à Davidéjonatown a également pointé du doigt une escroquerie. "Bonjour à tous, je reviens juste sur le SNCF Gate. Déjà je m'excuse pour le 'fils de p***' qui a été mis parce que j'étais en colère, donc j'ai agi vite. Il était clairement adressé à la SNCF et non aux employés de la SNCF. (...) Que vous dire de plus ? L'affaire de mes parents, c'est tout con mais ils ont acheté un billet pour une voiture 1, et cette voiture n'existe pas. Le contrôleur leur a clairement dit qu'elle n'existe pas. Donc en gros, la SNCF vend des billets pour un train, pour un wagon qui n'existe pas. Ca n'a rien à voir avec du surbooking, c'est juste que là c'est clairement du vol. Mais comme c'est la SNCF et qu'on est habitués à ce qu'ils nous volent, bah ça passe et on se laisse voler. Hé bien non, je ne suis pas d'accord, il va falloir que la SNCF assume un petit peu et arrête de nous prendre pour des cons. J'ai pas dit de gros mot !", a-t-il conclu.