Asia Argento : ''Mon mari me forçait à être dans la dissimulation''

Son attitude sexy et irrévérencieuse sur le tapis rouge du Festival de Cannes n'a laissé personne indifférent. Asia Argento est une artiste rebelle, portant à merveille le nom de son cinéaste de père, Dario Argento, maître du giallo. Ce n'est néanmoins pas en tant qu'actrice que l'héroïne d'Une vieille maîtresse fait parler d'elle aujourd'hui, mais pour un album electro, son premier disque, Total Entropy. Elle en parle dans le magazine Be, où elle se livre avec son franc-parler bien connu.

Fan de la musique de Kendrick Lamar, elle évoque dans l'interview ce coup de foudre musical qu'elle partage avec Anna Lou, sa fille de 12 ans, née d'une relation passée avec le chanteur italien Marco Castoldi. Elle parlera d'arts, mais pas seulement : "Fini les mensonges ! Mon mari [le réalisateur italien Michele Civetta dont elle vient de se séparer selon la revue Be] me forçait à être dans la dissimulation. Quand on est une femme créative et vivante, les hommes n'arrivent pas à s'y faire, tant pis pour eux !"

Asia Argento évoquera également son dernier coup de téléphone, avec sa mère l'actrice Daria Nicolodi, puisqu'il n'y a qu'avec elle qu'elle téléphone, préférant les textos. Elle fera part de son chagrin à propos d'un ami, "artiste génial", qui "a perdu la tête et s'est retrouvé à l'hôpital. Je trouve ça très triste. Mais ça va aller mieux".

La rock Asia aime chanter le morceau de Kendrick Lamar Bitch Don't Kill my Vibe, mais aussi cueillir des asperges dans la campagne romaine sous la pluie avec son fils Nicola, 4 ans, dont le père est Michele Civetta. L'entretien se termine sur son dernier coup de chance : "Tous les jours. Quand je me réveille, et que j'accompagne mes deux enfants à l'école à Rome, je me dis que j'ai de la chance. De faire de la musique, de travailler sur mon prochain film, de faire de l'art tous les jours, d'être en vie."

Outre son album Total Entropy (Nuun Records/La Baleine), Asia Argento sera prochainement à l'affiche de la réalisation de Fanny Ardant, Cadences obstinées, avec Gérard Depardieu, et du court métrage The Voice Thief d'Adan Jodorowsky. Elle vient de tourner dans le cadre d'un film collectif intitulé Women Stories : "C'est un train sur un visage, à la manière de Fellini dans la Dolce Vita."

Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Be du mois d'août 2013