Audrey Pulvar en Première dame ? Elle y songe mais "ça serait compliqué"...

Si elle avait su que vivre publiquement son amour aurait autant porté préjudice à sa carrière, Audrey Pulvar aurait fait comme bon nombre de ses consoeurs journalistes qui entretiennent des histoires d'amour avec un homme politique : ne rien dire.

Malheureusement, on ne refait pas l'histoire : l'histoire d'Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar est connue depuis un petit moment. Et la déclaration de présentation de Montebourg aux primaires socialistes a bouleversé l'emploi du temps de la journaliste d'I>Télé : pour éviter qu'on la taxe de partialité dans le traitement de l'information politique, elle ne peut plus en parler dans le cadre de son métier. Évincée d'I> Télé puis revenue à l'antenne avec un programme plus court (Arrêt sur info, qui dure 17 minutes mais pourrait être bientôt rallongé), elle est également à la tête d'un rendez-vous de trois minutes sur France Inter (à 8h37)... Il n'empêche, Pulvar est toujours frustrée.

Elle le confie dans une interview accordée à Var-Matin : "J'ai pris un coup sur la tête, mais ça fait du bien. Ça remet les idées en place (elle sourit)."

Journaliste préférée de la TNT selon un sondage du JDD, Audrey Pulvar a le soutien du public... et de la classe politique : la belle Martiniquaise a reçu des mots gentils ou des coups de fil de personnalités politiques de tous bords. De l'extrême-gauche. Comme de l'extrême-droite.

Le soutien du public dépend selon elle de toute la "publicité" qu'il y a eu autour d'elle à cause de son histoire avec Montebourg. Mais elle, comment vit-elle la situation ? S'imagine-t-elle en potentielle Première dame de France ? Elle répond à Var Matin : "Je n'en sais rien du tout ! Avant de se poser la question, Arnaud Montebourg doit gagner ce pari et il n'est pas favori. On me fait souvent la blague. Si ça arrivait, ça serait compliqué car je passe beaucoup de temps en jeans déchirés et baskets". Même si elle n'a pas le dressing d'une Carla Bruni, elle en a largement l'élégance naturelle.

Concernant la conjugaison de sa carrière de journaliste et des prochaines élections, Audrey Pulvar ne laisse pas de place au doute : "Je le soutiens déjà dans mon coeur. Publiquement je ne sais pas. Mais je ne vais pas dire, "jamais". On verra son niveau dans les sondages ou s'il sera investi. [Je ne voterai pas pour les primaires socialistes]. En tant que journaliste, je m'interdis d'afficher un soutien, avec ma signature, à un candidat socialiste. Mais je voterai évidemment pour l'élection présidentielle."

En attendant, Pulvar se diversifie. D'après Télé 2 semaines (information confirmée par le site curiosphère.tv), elle animera une soirée spéciale à la Cité nationale de histoire de l'immigration, à Paris (retransmise en direct sur curiosphère.tv) à l'occasion de la 22ème semaine de la presse et des médias dans l'école. Elle abordera le thème de la diversité sur nos écrans en posant des questions telles que : La situation a-t-elle évolué concrètement en France et en Europe ? Quelles représentations stéréotypées, voire fausses, les médias véhiculent-ils encore ? Nos écrans sont-ils toujours aussi pâles ? Les médias communautaires et les nouveaux moyens d'information ouvrent-ils de nouvelles pistes ?

Seront invités à ce débat : Rachid Arhab (sage du CSA), la sociologue Marie-France Malonga, Mercedes Erra (Vice-présidente d'EuroRSCG).

On n'est pas près de se débarrasser de Pulvar. Et heureusement !