Ce 27 mai, Axelle Laffont s'offrira le Trianon pour une représentation exceptionnelle de son spectacle HyperSensible. Une manière aussi de fêter le succès de son one-woman show, dont elle avait dessiné les grandes lignes dans notre précédente interview vidéo. Aujourd'hui, suite et fin de cet entretien avec cette pétillante comédienne qui n'a pas la langue dans sa poche.
Au micro de Purepeople, l'humoriste s'est notamment confiée sur sa fille Mitty, 10 ans, fruit de son histoire révolue avec Serge Hazanavicius. La petite aurait en effet des velléités de comédie et a envie de faire des castings. "Elle est à fond, et je la freine", assure sa mère, qui lui a offert un petit rôle adorable dans la bande-annonce de son spectacle HyperSensible. Avec humour, elle poursuit : "Je lui dis que les enfants qui commencent tôt finissent souvent drogué ou dépressif." Mais rien n'y fait, Matty est têtue et elle croit avoir trouvé sa voie. "J'arrête pas de lui dire que ça n'a aucun intérêt d'être connu. Si elle veut faire ce métier, il faut qu'elle l'aime vraiment. J'espère qu'elle aura compris ça."
J'ai dû accepter des choses qui ne me plaisaient pas forcément pour vivre.
Il faut dire qu'Axelle Laffont a de l'expérience en la matière. Fille du présentateur Patrice Laffont, elle, qui dit avoir "commencé tard à 24 ans" après avoir suivi des études de droit, a connu la célébrité, mais s'est construite toute seule. "Mon père ne m'a jamais imposé nulle part, n'a jamais appelé qui que ce soit pour que je travaille", affirme-t-elle, s'avouant saoulée qu'on la définisse par sa filiation avec un père star du petit écran. D'ailleurs, Axelle Laffont ne s'en cache pas, si elle n'a pas bénéficié de piston, elle n'a pas non plus d'aide financière de la part de son papa. Elle a dû galérer, comme tout le monde. "Je ne suis pas du tout assez riche pour m'arrêter de travailler, donc j'ai besoin de manger, de faire manger mon enfant, ironise-t-elle. Contrairement à ce que les gens croient, j'ai connu des moments très compliqués. Ce n'est pas parce que je m'appelle Laffont, que mon père était présentateur, que je roule forcément sur l'or. J'ai connu la galère. J'ai dû accepter des choses qui ne me plaisaient pas forcément pour vivre. Mais c'est la vie de tout le monde, je ne vais pas m'en plaindre."
Là encore, contrairement aux idées reçues, Axelle préfère évoquer son beau-père Edouard Molinaro comme véritable point de départ. "Il m'a ouvert ma fibre artistique. Il m'a appris à cadrer, diriger, faire de la comédie", assure-t-elle, disant de ce célèbre réalisateur (La Cage aux Folles, Hibernatus...) qu'il était "un être assez rare et incroyable".
Dans le reste de l'interview à découvrir dans le player ci-dessus, Axelle Laffont s'épanche également sur ces "comiques qui se la sur-pètent", son fameux sketch d'elle nue sur Canal+ et sur ce qui l'anime encore, après 20 ans de carrière.
Christopher Ramoné