Samedi 15 octobre au soir, Russell Crowe organisait une petite soirée entre amis dans sa suite d'un hôtel de Beverly Hills, autour d'un dîner et de la musique. Parmi les invités, le rappeur RZA. Comme chacun avait le droit de venir avec un +1 à la petite chouille ultra-VIP, le célèbre membre fondateur du Wu-Tang Clan est arrivé avec à son bras la sulfureuse Azealia Banks. Et c'est bien elle, spécialiste en la matière, qui a tout fait dégénérer.
Selon TMZ, Russell Crowe a été contraint de virer la chanteuse américaine après que cette dernière a menacé d'égorger ses convives à l'aide d'un verre. Selon un témoin, les choses ont pris une tournure aussi dramatique que bizarre lorsque l'interprète de 212 a commencé à rire bruyamment en se moquant de la sélection musicale proposée par l'acteur australien de Gladiator. Elle l'aurait ensuite qualifié, avec un autre invité, d'"homme blanc ennuyeux". TMZ rapporte également qu'une femme se serait alors interposée entre Russell Crowe, qui est resté étrangement calme d'un bout à l'autre de la scène, et la chanteuse qu'elle a sommée de se taire. C'est là que Banks a complètement disjoncté. "Vous aimeriez ça que je casse mon verre, que je vous tranche la gorge, et que le sang jaillisse de partout comme dans un vrai Tarantino de merde", aurait alors lâché l'artiste new-yorkaise de 25 ans, avant de faire fuser les n-words ("n*gres"). Puis elle a saisi un verre avec l'idée de mettre ses menaces à exécution mais Russell Crowe a empoigné la scandaleuse avant d'appeler le service de sécurité pour la mettre dehors.
Sur Facebook, Azealia Banks n'a pas manqué de livrer sa version des faits avant de retirer son message. Elle accuse l'acteur de The Nice Guys de l'avoir insultée et traitée de "n*gresse", puis de l'avoir étranglée et lui avoir craché dessus au moment de la mettre dehors. En gros, Azealia se pose en victime... Appelée sur place, la police a récupéré quatre témoignages faisant état du comportement erratique de la turbulente chanteuse. Même RZA a défendu son partenaire de jeu dans le film L'Homme aux poings de fer, indiquant que son invitée avait bien utilisé le n-word, contrairement à Russell Crowe.