Neuf mois de travaux d'intérêt général et une amende de 600 000 euros. Voilà la sentence de Bar Refaeli, reconnue coupable en juillet de fraude fiscale. Et la belle ne va plus tarder à purger sa peine.
Le mannequin avait fourni de fausses déclarations concernant ses périodes de résidence à l'étranger, afin d'éviter la fiscalité israélienne. La jeune femme avait accepté un accord avec la justice, et ainsi plaidé coupable. Cet accord prévoyait une peine de neuf mois de travaux d'intérêt général, et une amende de 2,5 millions de shekels (environ 610 000 euros), ainsi que le remboursement de ses arriérés fiscaux, comme l'a mentionné l'AFP.
Mais Bar Refaeli n'est pas la seule condamnée dans l'histoire. Sa mère, Tzipi Refaeli, est accusée de blanchiment d'argent. Malgré sa négociation de peine avec la justice israélienne, Tzipi Refaeli a été condamnée à 16 mois de prison, ainsi qu'à une amende de 2,5 millions de shekels et au remboursement de ses arriérés fiscaux. Elle aussi avait plaidé coupable, afin d'obtenir la clémence des juges.
Il faut dire que le montant de la fraude est colossal. Bar Refaeli a été reconnue coupable de ne pas avoir déclaré ses revenus perçus à l'étranger, entre 2009 et 2012, pour un total de 23 millions de shekels (5,4 millions d'euros). Les autorités accusaient également le top model d'avoir vécu dans des appartements de luxe enregistrés sous les noms de sa mère et de son frère. Elle est également suspectée de ne pas avoir déclaré des faveurs comme le prêt d'appartements de luxe ou de voitures d'une valeur de "plus d'un million de shekels". Sa mère, Tzipi, a été condamnée pour blanchiment d'argent.
Bar Refaeli commencera sa peine de travaux d'intérêt général - dont la nature n'est pas encore connue - dès le 21 septembre prochain, après la fête du Nouvel An juif.
Cette affaire n'est cependant pas nouvelle. Bar Refaeli avait été arrêtée pour la première fois en 2015. Elle avait alors été libérée, sous caution.