Alors que l'écologie est un des sujets les plus discutés ces derniers mois dans les médias puisque la ministre Ségolène Royal se démène pour faire parler de la COP 21 (21e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tient cette année à Paris), de l'autre côté de l'Atlantique, le président démocrate Barack Obama a aussi pris le sujet à bras-le-corps. Une thématique malheureusement défendue en toute fin de mandat puisqu'il ne peut plus se représenter. Il a ainsi pris part à l'émission Running wild with Bear Grylls, en Alaska.
Il est spectaculaire.
Barack Obama restera sans conteste comme le président américain le plus moderne. Il l'a encore prouvé en prenant part, contre toute attente, à l'émission de Bear Grylls, laquelle met ses invités face à des situations extrêmes dans des paysages à couper le souffle. Le locataire de la Maison Blanche s'est donc rendu pour trois jours en Alaska, allant notamment à Kenai Fjords National Park, et a commenté sa rencontre avec l'animateur sur Instagram. "Heureux que ce soit le seul ours que j'ai rencontré dans le parc", a-t-il blagué en référence à Bear dont le prénom en anglais veut dire ours.
Plus sérieusement, le président échappera aux défis les plus fous (non acceptés par les Services Secrets) et avait surtout convié la presse à suivre son déplacement en Alaska pour parler du changement climatique. En randonnée avec les journalistes, il a montré à quel point le célèbre glacier Exit avait reculé. "C'est un bon indicateur de ce avec quoi nous devons faire face sur le changement climatique aussi bien que sur le reste. Il est spectaculaire. Nous voulons être certains que nos petits-enfants puissent le voir", a-t-il notamment déclaré.
Les États-Unis, qui ont trop longtemps traîné la patte pour prendre la moindre mesure réellement concrète et significative pour lutter efficacement contre le changement climatique, fait toujours partie des pays les plus pollueurs du monde. Barack Obama a indiqué souhaiter que son pays réduise ses émissions de gaz à effet de serre. Le président a ensuite embarqué la presse sur un bateau pendant trois heures pour leur montrer le glacier situé à Resurrection Bay, lui aussi en diminution depuis les 15 dernières années.
La visite d'Obama en Alaska a aussi été marquée par des moments moins sérieux, comme lorsqu'il a visité une école primaire et s'est pliée à un cours de danse avec les enfants. Ce qu'il laisse d'habitude à son épouse Michelle Obama. Pour rappel, au bout de deux mandats, la côte de popularité de Barack Obama se situe à 53% d'avis positifs...
Thomas Montet