Apolline de Malherbe remise à sa place par Marine Tondelier sur BFMTV : "On ne fait pas de la télé-réalité" VIDEO

Contre toute attente, le Nouveau Front populaire a remporté le plus de voix le dimanche 7 juillet, lors du second tour des élections législatives. Avec 180 sièges à l'Assemblée nationale, le parti de gauche se place ainsi devant le bloc présidentiel Ensemble qui a obtenu 163 sièges et devant le RN qui arrive à la 3e place avec 143 sièges.

La question se pose désormais de savoir comment va être réorganisé le gouvernement et qui obtiendra la place de Premier ministre. Plusieurs personnalités du NFP ont candidaté pour ce rôle mais, vendredi 12 juillet, Apolline de Malherbe souhaitait surtout savoir si l'écologiste Marine Tondelier faisait parti des politiques en lice en l'interviewant dans le Face à Face de BFMTV.

"Est-ce que vous pouvez nous dire en toute transparence si votre nom fait partie des noms sur la table ?", a demandé de but en blanc la journaliste politique. Et pour Marine Tondelier de rester évasive sur le sujet mais non sans mordant : "Je ne donnerais pas la liste des noms parce que ce n'est pas comme ça qu'on fonctionne et qu'on ne fait pas de la télé-réalité et que les négociations ne se passent pas sur les plateaux télés et qu'encore une fois ce que je vous ai dit et qu'il faut retenir, c'est que les écologistes ne sont pas bloquants dans cette discussion".

Mais Apolline de Malherbe a insisté. "Votre nom n'est pas dans la liste ?", a-t-elle redemandé. "Je ne vous dis pas que notre nom n'est pas dans la liste, il y en a même plein d'autres et ça va bien se passer", a alors répliqué son invitée. Celle qui ne quitte jamais sa veste verte a par ailleurs souligné que, pour les écologistes, le plus important n'était finalement pas de savoir "qui" allait obtenir la place de Premier ministre mais ce qu'il sera possible de faire. "Ce qui compte pour moi c'est 'comment on va faire'. Et ça ne va être que du droit parlementaire ou du droit constitutionnel, ça va être de la bataille culturelle, de la bataille de l'opinion permanente et donc, qui sont les personnes, pas juste le Premier ministre, qui vont aider notre programme à gagner cette bataille culturelle ?", a-t-elle déclaré.