Pour son premier rôle au cinéma, Rihanna délaisse son bric-à-brac sexy pour s'armer d'une mitraillette, emportée dans le feu d'une invasion extraterrestre explosive au milieu de l'océan.
Réalisé par Peter Berg, découvert avec Very Bad Things (1998) et auréolé du succès de Hancock (2008) avec Will Smith, Battleship ouvre le festival des blockbusters survitaminés, quelques semaines avant Avengers et plusieurs mois avant le reboot The Amazing Spider-Man, la suite The Dark Knight Rises et le remake Total Recall.
Inspiré du jeu de la bataille navale, Battleship suit le combat acharné entre une flotte de navires et plusieurs vaisseaux aliens, dans le bruit et la fureur. Avec un budget de 200 millions de dollars et plusieurs séquences spectaculaires, ce digne héritier de Transformers possède toutes les cartes pour conquérir le public, enseveli sous une montagne de pop-corn.
À l'écran, mis à part les petites rôles de Liam Neeson et Alexander Skarsgard, Battleship est porté par de jeunes acteurs en vogue. Découverte dans Le Mytho avec Jennifer Aniston, la blonde Brooklyn Decker tombe dans les bras de Taylor Kitsch, révélé par la série Friday Night Light de Peter Berg et héros de John Carter, l'un des plus gros flops de l'année.
Néanmoins, c'est la chanteuse Rihanna qui attire toute l'attention. En conférence de presse, les journalistes se bousculent pour obtenir quelques mots de la star, quitte à la provoquer avec des questions sur sa vie privée. Son évolution capillaire est devenu un véritable business pour les médias, et chacune de ses tenues est minutieusement scrutée par les amateurs de mode - à Tokyo, elle était en Emilio Pucci. Alors qu'elle ne cache pas son envie de continuer sa carrière d'actrice avec le biopic sur Whitney Houston, Rihanna est d'ores et déjà une star de cinéma. La preuve : malgré son petit rôle dans Battleship, elle est désormais en première ligne sur les affiches françaises du blockbuster.
Battleship, en salles le 11 avril.
Geoffrey Crété