Bernard de la Villardière, en interview pour Le Tube, sur Canal+, le samedi 25 janvier 2014.© Canal+
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Chaque dimanche soir sur M6 depuis huit saisons déjà, il enfile son plus beau costard pour enquêter dans les coins les plus mal-famés de la planète, dans les favelas les plus dangereuses, ou encore s'infiltrer dans les réseaux mafieux où drogues et proxénétisme se côtoient, quand ce n'est pas pour se jeter dans la gueule du lion et autres fauves... Bernard de la Villardière, présentateur d'Enquête Exclusive, est décidément un sacré aventurier ! En moyenne, 1,5 million de téléspectateurs se passionnent pour ses enquêtes hebdomadaires.
Ce samedi 14 janvier, le journaliste était invité sur le plateau du Tube, l'émission média de Canal+, pour répondre aux questions de Daphné Bürki. Après s'est récemment confié sur sa consommation ponctuelle de stupéfiants dans Salut les Terriens au début du mois, Bernard de la Villardière revient sur sa scolarité tumultueuse... Pas forcément bon élève, il s'est baladé d'établissement en établissement. La raison ? Un problème avec l'autorité, et une indiscipline chronique...
"J'ai fait 13 établissements scolaires entre la maternelle et la terminale, ce qui m'a donné la bougeotte à l'époque... Je ne supportais pas la pension. Pour moi, c'était un système tyrannique, fasciste... Je ne supportais pas la discipline. J'ai même enfermé un surveillant en dehors du dortoir. J'ai été viré le lendemain, évidemment", se souvient-il. Un sale gosse qui a finalement dû se battre pour payer l'école de journalisme que son père refusait de lui financer, à coup de petits boulots.
L'affaire Julie Gayet
Victime de railleries et parodié plus d'une fois lui-même, Bernard de la Villardière éprouve beaucoup d'empathie pour ces personnalités publiques qui ont connu la controverse. Parmi elles, le président de la République, François Hollande. "Nous sommes des produits qui nourrissent l'homologue médiatique. Notre monde est une corrida permanente dans laquelle on sacrifie les hommes et leur réputation. (...) Je trouve que ce qu'on fait subir à Valérie Trierweiler est insupportable. L'affaire Gayet est devenue une affaire d'Etat. A partir du moment où on est président de la République, il faut faire une série de deuils qu'il n'a pas faite : on ne peut pas à la fois rêver d'être président, le meilleur amant du monde... Il aurait dû régler le problème depuis bien plus longtemps, et je ne trouve pas ça très courageux de sa part d'avoir continué à mener cette double vie. (...) La nature humaine est ce qu'elle est : les histoires de sexe font partie des fondamentaux", analyse-t-il, alors que François Hollande et sa compagne sont actuellement en plein tourbillon médiatique.
Enquête Exclusive
Brésil : haute-tension en Amazonie
Dimanche 26 janvier à 22h55 sur M6.
Joachim Ohnona
Ce samedi 14 janvier, le journaliste était invité sur le plateau du Tube, l'émission média de Canal+, pour répondre aux questions de Daphné Bürki. Après s'est récemment confié sur sa consommation ponctuelle de stupéfiants dans Salut les Terriens au début du mois, Bernard de la Villardière revient sur sa scolarité tumultueuse... Pas forcément bon élève, il s'est baladé d'établissement en établissement. La raison ? Un problème avec l'autorité, et une indiscipline chronique...
"J'ai fait 13 établissements scolaires entre la maternelle et la terminale, ce qui m'a donné la bougeotte à l'époque... Je ne supportais pas la pension. Pour moi, c'était un système tyrannique, fasciste... Je ne supportais pas la discipline. J'ai même enfermé un surveillant en dehors du dortoir. J'ai été viré le lendemain, évidemment", se souvient-il. Un sale gosse qui a finalement dû se battre pour payer l'école de journalisme que son père refusait de lui financer, à coup de petits boulots.
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Victime de railleries et parodié plus d'une fois lui-même, Bernard de la Villardière éprouve beaucoup d'empathie pour ces personnalités publiques qui ont connu la controverse. Parmi elles, le président de la République, François Hollande. "Nous sommes des produits qui nourrissent l'homologue médiatique. Notre monde est une corrida permanente dans laquelle on sacrifie les hommes et leur réputation. (...) Je trouve que ce qu'on fait subir à Valérie Trierweiler est insupportable. L'affaire Gayet est devenue une affaire d'Etat. A partir du moment où on est président de la République, il faut faire une série de deuils qu'il n'a pas faite : on ne peut pas à la fois rêver d'être président, le meilleur amant du monde... Il aurait dû régler le problème depuis bien plus longtemps, et je ne trouve pas ça très courageux de sa part d'avoir continué à mener cette double vie. (...) La nature humaine est ce qu'elle est : les histoires de sexe font partie des fondamentaux", analyse-t-il, alors que François Hollande et sa compagne sont actuellement en plein tourbillon médiatique.
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