Bernard de la Villardière, journaliste et présentateur d'Enquête exclusive (depuis 2005) et Dossier tabou (depuis 2016), lutte contre un cancer "compliqué". Dans un extrait de son entretien avec Sophie Davant, pour son émission diffusée samedi 13 mai, le mari d' Anne de Savignac et père de quatre enfants - Caroline née en 1987, Marc né en 1988, Rémi né en 1992 et Nicolas né en 1993 - a donné des nouvelles de sa santé.
"Je vais très bien. J'ai passé des examens, des radios, des scanners tout récemment, pas plus tard que cette semaine et les nouvelles sont bonnes", a-t-il déclaré. Un combat qu'il mène la tête haute même s'il est passé par de terribles moments d'angoisse comme il l'a ensuite expliqué. Non seulement cette épreuve a changé son regard sur la vie mais en plus, il a déclaré avoir cru à un moment que sa vie allait "être plus courte que prévu parce que les pronostics n'étaient pas très bons".
Bernard de la Villardière le sait, s'il va mieux aujourd'hui c'est parce que la médecine a fait des progrès, lui qui suit un traitement à base d'immunothérapie - qui consiste à administrer des substances stimulant les défenses immunitaires. Lui qui se bat contre son cancer depuis 4 ans et est sous surveillance tous les trois mois a enchaîné les séances pendant un an. "Il y a douze ou quinze ans, peut-être que je serais déjà mort, donc c'est formidable", a-t-il déclaré.
L'homme de 65 ans préfère donc parler franchement de sa maladie, notamment pour éviter les rumeurs. Ainsi, avait-il donc expliqué, dans On refait la télé, sur RTL, l'origine de son changement physique, visible à l'antenne : "En fait je me suis fait couper l'oreille donc ça se voit à l'écran et pendant un certain temps je me suis baladé avec un gros pansement sur l'oreille donc je l'ai dit. Et puis voilà je me cache pas, je suis dans les salles d'attente avec tout le monde et je ne réclame pas de traitement particulier."
Pour TVMag, Bernard de la Villardière avait aussi souhaité communiquer sur l'annonce de sa maladie et l'idée de la mort qui survient souvent avec : "Cela a été un choc, mais je n'ai pas voulu que la maladie change mon existence. Dans ma carrière, j'ai eu la chance de faire plusieurs films sur la fin de vie et cela m'a beaucoup aidé à appréhender l'idée de la mort." Mais laissons les pensées négatives de côté car aujourd'hui, comme il l'a dit, il va mieux.