Ce soir, dimanche 30 décembre, M6 diffusera à 20h50 un numéro "grand format" d'Enquête Exclusive consacré à trois communautés fermées : les Mennonites du Paraguay, les Yawalapiti d'Amazonie et celle des gitans des Saintes-Maries-de-la-Mer.
Dans ce numéro exceptionnel, nous retrouverons le journaliste Bernard de la Villardière, qui a récemment reçu le "Gérard du vieux châtelain dont on se demande ce qu'il fout à la télé, vu qu'il a plus une tête à jouer du cor dans les chasses à cour, mèche au vent, galopant à bride abattue derrière des lévriers dans la rosée du petit matin le dimanche à Fontainebleau" ainsi que le Gérard "Nos régions ont du talent" grâce aux "Bouches-du-Rhône, fournisseurs de cagoles aux tétons percés pour Enquête Exclusive (M6)".
C'est à l'occasion de la diffusion de ce programme "grand format" que le journaliste s'est confié à nos confrères du Parisien, dans l'édition de dimanche 30 décembre. Il est notamment revenu sur la difficulté d'intégrer la société mennonite : "Cela a été très difficile d'établir le dialogue, on a réussi au cours d'un mariage, mais on les sentait extrêmement récalcitrants, désapprouvant notre présence. Ils me regardaient un peu comme le diable, pour eux la télévision est un objet du malin."
Si le contact a été plus facile chez les gitans et les Yawalapiti, Bernard de La Villardière a vécu une éxpérience inoubliable chez ces derniers où il a été soigné, torse nu, par une guérisseuse nue et s'est même fait scarifier le bras, tout cela devant les caméras de M6. Il explique : "On est en immersion et je suis plus à l'image, c'est la chaîne qui me le demande. Si on arrive à durer, c'est parce que je ne force pas mon personnage. Pour la scarification, je me suis fait un peu piéger. Mon équipe s'est servie de notre hôte pour me convaincre, et j'ai joué le jeu." Et d'ajouter : "Ma réputation est faite, mais cela ne va pas arranger mon matricule. Si je cultivais le narcissisme, je me montrerais autrement."