"Game on, f**kers !" C'est par ces mots, à la fois provocateurs et terriblement vrais, que Brad Pitt a envoyé paître les détracteurs et autres mauvaises langues ayant descendu en flèche son film, le condamnant au statut de flop avant même sa sortie. Sauf que depuis, World War Z s'est avéré être l'un des gros succès de l'été, au côté du film d'animation Moi, moche et méchant 2. Une belle revanche pour Brad Pitt, acteur mais aussi producteur dans le moqué World War Z, via la société Plan B, qu'il avait fondée en 2002 avec sa femme de l'époque, Jennifer Aniston.
Pendant que Brad Pitt et sa société se remplissaient les poches, les avis divergeaient autour de ce film-catastrophe-horrifique dont la production a été chaotique, entre des soucis de casting, un tournage repoussé et une fin réécrite. Pourtant, malgré toutes les complications qui ont de quoi rebuter les plus courageux, World War Z a eu l'effet l'inverse sur Brad Pitt, plus motivé que jamais dans son costume de producteur. En couverture du Hollywood Reporter, où il pose au côté de Chiwetel Ejiofor, Brad Pitt a le regard tourné vers ses futurs projets et n'oublie pas qu'une nouvelle victoire pourrait se dessiner dans un avenir proche, puisque Twelve Years a Slave (où il joue un petit paysan venant en aide à Solomon Northup, un Afro-Américain enlevé et vendu en Louisiane pour travailler dans les plantations de coton) est favori pour la saison des récompenses.
"Alors que je vieillis, j'apprécie de plus en plus les processus de production, la créativité qui implique d'assembler les pièces d'un puzzle", confie la star hollywoodienne au célèbre magazine américain. Dans l'ombre, Brad Pitt poursuit cette histoire d'amour qui le lie avec Dede Gardner et Jeremy Kleiner, ses partenaires de toujours. Deux personnes dont Pitt connaît les enfants, qu'il croise notamment régulièrement en studio. Mais Brad, lui "vient toujours seul' malgré ses six bambins, dont trois (Vivienne dans Maléfique, Maddox dans World War Z et Shiloh dans Benjamin Button) ont déjà eu des rôles furtifs au cinéma.
Quant aux détracteurs, Brad Pitt leur a déjà donné rendez-vous aux prochains Oscars, dont 12 Years a Slave en est définitivement un favori après son triomphe au dernier Festival de Toronto.