Le mois de janvier s'annonce particulièrement chargé pour Brigitte Macron. Elle est une nouvelle fois figure incontournable de l'édition 2023 de l'opération Pièces Jaunes, pour laquelle elle a rencontré une ancienne première dame et dont elle a inauguré le lancement à Nice hier, mercredi 11 janvier, en compagnie du sélectionneur de l'équipe de France de football Didier Deschamps et le maire de la ville (Horizons), Christian Estrosi. Les photographies de l'événement sont à retrouver dans notre diaporama.
À cette occasion, la première dame était l'invitée exceptionnelle du journal télévisé de TF1 du mardi 9 janvier. Mais loin de se contenter de cette apparition, elle a accordé une interview à nos confrères du Parisien dans l'édition de ce jeudi 12 janvier. Un entretien au cours duquel la femme d'Emmanuel Macron se révèle particulièrement loquace, ne refusant aucun sujet au cours de la discussion. À tel point que celle qui a récemment rencontré une superstar de Netflix a parfois fait quelques révélations lors de cette interview où elle se positionne clairement et franchement en faveur de l'uniforme à l'école. "J'ai porté l'uniforme comme élève : quinze ans de jupette bleu marine, pull bleu marine. Et je l'ai bien vécu. Cela gomme les différences, on gagne du temps - c'est chronophage de choisir comment s'habiller le matin - et de l'argent - par rapport aux marques. Donc je suis pour le port de l'uniforme à l'école", explique-t-elle.
Également interrogée sur le niveau prétendument en baisse de français des étudiants tricolores, Brigitte Macron donne ses meilleurs conseils. "Je recommande de faire tous les jours une petite dictée, de pratiquer l'orthographe autant que possible, et de ne jamais arrêter. Je conseille par exemple d'écrire son journal, deux trois lignes chaque jour. C'est ce que je fais". Une dernière phrase qui suscite la curiosité de son interlocuteur, qui lui demande si elle-même tient un journal et davantage de détails sur celui-ci.
"Oui... Mais je m'empresse de le déchirer, parce qu'il y a de l'info dedans ! Cela me soulage aussi d'y écrire ce que je pense, alors j'y vais !", explique-t-elle. C'est alors qu'on lui demande si son mari lit ces fameux écrits. "Jamais ! Je ne veux surtout pas que quelqu'un tombe dessus. Je ne détruis pas tout, mais beaucoup. Il est dispersé façon puzzle pour qu'on ne le trouve pas : mon angoisse, c'est qu'on me lise. Mais, écrire, cela vous permet de relativiser les choses qui vous font souffrir. Par exemple, un chagrin amoureux adolescent, c'est très dur", conclut à ce sujet Brigitte Macron.