Depuis l'annonce par le gouvernement d'un confinement généralisé afin de lutter contre la propagation du coronavirus, les initiatives solidaires s'organisent. Les restaurateurs, obligés de fermer leurs portes, ont ainsi distribué ou vendu à bas coût, leurs produits. Jean-Alexandre Trogneux, propriétaire des chocolateries du même nom, pouvait rester ouvert mais a choisi de fermer ses portes. Il a suivi le mouvement...
Comme le rapporte le Courrier Picard dans son édition du jeudi 19 mars 2020, le neveu de la première dame Brigitte Macron, a donc décidé de ne pas ouvrir au public ses célèbres chocolateries que l'on trouve à Amiens, Arras ou encore Lille... "Présent depuis six générations, le chocolatier-confiseur a pris la décision de fermer ses dix magasins, et ce jusqu'à nouvel ordre", relate le quotidien local. Les salariés sont soit en arrêt de travail soit en chômage partiel. Toutefois, pas question de mettre à la poubelle les stocks de nourriture !
Jean-Alexandre Trogneux va donner ses productions et ce n'est pas rien puisqu'on parle tout de même de 45 000 macarons déjà produits et de plusieurs dizaines de kilos de chocolat ; ces derniers devaient régaler les clients pour Pâques. Les dons iront aux Restaurants du Coeur et à La Croix-Rouge. "Nous avons pris cette décision lourde de conséquences pour préserver la santé de nos collaborateurs, de nos vendeuses et de notre clientèle. Par élan de solidarité, nous avons décidé d'offrir nos produits à des associations qui sauront en faire bon usage", a-t-il expliqué auprès du Courrier Picard.
Et le chocolatier, qui travaille notamment avec son fils Jean-Baptiste, d'expliquer le sens profond de sa démarche... motivée par les mots d'Emmanuel Macron. "Deux générations de Trogneux ont connu la guerre en 1914 et 1939. Ce n'est évidemment pas la même chose, mais on peut tous, à notre niveau, contribuer à l'effort national. (...) Le président de la République l'a bien dit, nous sommes en guerre. Il faut se prémunir de la maladie et être solidaire des plus fragiles. (...) Au niveau commercial, on s'attend à quinze jours catastrophiques, d'autant que nous avions préparé les fêtes de Pâques...", a-t-il ajouté.