Rayonnante et furieusement élégante, Brigitte Macron a conquis le Luxembourg ! Présente un peu avant le président de la République, la première dame a profité de son avance pour un entretien privé avec Gauthier Destenay, le mari de Xavier Bettel, Premier ministre luxembourgeois. Les deux personnalités se connaissent et s'apprécient depuis le G7 à Bruxelles, où ils ont noué des liens d'amitié. Emmanuel Macron a, lui, fait son arrivée dans le pays plus tard dans la journée pour une visite officielle auprès de Xavier Bettel mais également en présence du dirigeant belge, Charles Michel.
Après leurs retrouvailles au Palais avec le couple grand-ducal, le couple présidentiel français a suivi des chemins séparés : Brigitte et la grande-duchesse Maria Teresa ont rejoint Gauthier Destenay et Amélie Derbaudrenghein, la compagne du Premier ministre belge, pour visiter l'Abbaye de Neumünster avant de se rendre au Mudam, le musée d'art moderne.
Pour son déplacement, Brigitte Macron, affichant une coupe plus courte, a choisi une robe rose à petites manches et col montant mettant en valeur ses jambes longilignes. Un style impeccable pour celle dont les moindres looks sont décryptés attentivement. Son sourire radieux témoigne du plaisir que la first lady française prend à assurer ses fonctions diverses et variées, misant sur un enthousiasme discret.
Pendant que sa femme se nourrissait d'histoire et de culture, Emmanuel Macron s'est rendu au château de Senningen avec ses homologues luxembourgeois et belge. L'objectif : parler de leur vision de l'Union européenne. "Je soutiens et salue les propositions du président français pour renforcer la directive sur les travailleurs détachés", a affirmé Xavier Bettel, lors d'une conférence de presse conjointe des trois dirigeants. "Il faut combattre les fraudes et le dumping social dans tous les domaines", a-t-il estimé, jugeant nécessaire de "rendre l'Europe plus juste pour ses citoyens".
De son côté, le président français a fait valoir que "la zone euro durant les cinq dernières années, y compris au pire de la crise où elle jouait sa survie, n'osait pas se réunir en format zone euro", avec comme argument que "cela fâcherait la Grande-Bretagne et la Pologne". Or, "nous sommes là aujourd'hui, nous ont ils remercié ? Je n'en ai pas le sentiment", a-t-il noté. Charles Michel s'est aussi dit convaincu que le moment est venu "de donner un cap, une orientation" à l'UE et qu'il sera possible ainsi "de réenchanter le rêve européen".