Projeté hors compétition face au drame The Search de Michel Hazanavicius, le nouveau long métrage d'André Téchiné, L'homme qu'on aimait trop, va être dévoilé au Festival de Cannes 2014.
Cet après-midi, le cinéaste et ses acteurs principaux participaient au traditionnel photocall. L'occasion de retrouver, non sans plaisir, la grande Catherine Deneuve. À 70 ans, l'icône française est de loin l'une des actrices les plus rayonnantes de son époque. Plus de cinquante ans de carrière, et un constat s'impose (encore) alors que la superbe blonde débarque à Cannes et brille aux côtés d'André Téchiné : elle traverse les décennies avec classe.
Imposante, charismatique, mais surtout resplendissante, Catherine Deneuve étalait son aura et son élégance très raffinée au bras de Guillaume Canet, son partenaire de jeu à l'écran. Quelques heures après avoir vu sa compagne Marion Cotillard étinceler sur le red carpet pour Deux jours, une nuit, Guillaume Canet lui emboîte le pas, et pourrait bien recevoir le soutien de la mère de son fils, Marcel. Enfin, ce photocall était l'occasion de retrouver la jolie et pétillante Adèle Haenel. La talentueuse actrice révélée à Cannes avec Naissance des pieuvres en 2007 est sur la Croisette pour défendre deux films, Les Combattants (Quinzaine des réalisateurs), et L'homme qu'on aimait trop.
Le film d'André Téchiné, tiré de l'affaire Leroux, fait divers retentissant dans les années 1970, se déroule en 1976. Après l'échec de son mariage, Agnès Le Roux (Adèle Haenel) rentre d'Afrique et retrouve sa mère, Renée (Catherine Deneuve), propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l'homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet (Guillaume Canet), un avocat de dix ans son aîné. Maurice a d'autres liaisons. Agnès l'aime à la folie. Actionnaire du Palais de la Méditerranée, Agnès veut vendre sa part de l'héritage familial pour voler de ses propres ailes. Une partie truquée siphonne les caisses de la salle de jeux. On menace Renée. Derrière ces manoeuvres guerrières plane l'ombre de la mafia et de Fratoni (Jean Corso) le patron du casino concurrent qui veut prendre le contrôle du Palais de la Méditerranée. Tombé en disgrâce auprès de Renée, Maurice met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre 3 millions de francs pour qu'elle vote contre sa mère. Agnès accepte le marché. Renée perd le contrôle du casino. Agnès supporte mal sa propre trahison. Maurice s'éloigne. Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît à la Toussaint 1977. On ne retrouvera jamais son corps. Trente ans après, Maurice Agnelet demeure l'éternel suspect de ce crime sans preuve ni cadavre. Convaincue de sa culpabilité, Renée se bat pour qu'il soit condamné...