Elle n'y va pas par quatre chemins : entre la modosphère et Cara Delevingne , la rupture semble consommée. Du moins, la jeune britannique a déjà déchanté. Interviewée par le London Times, Cara Delevingne, étoile montante du cinéma, a pris du recul avec le milieu qui l'a propulsée au sommet. Extraits.
"L'univers de la mode ne m'a pas fait grandir en tant qu'être humain. J'ai oublié que j'étais jeune, je me sentais déjà vieille", commence-t-elle à confier avant de poursuivre : "Pendant des mois, j'étais sur les nerfs, et c'est quelque chose de mental. Si on se déteste et qu'on déteste son corps et son apparence, ça devient de pire en pire". Un mal-être qui ont fait naître en elle un psoriasis, une maladie de peau souvent attribuée au facteur du stress. "Les gens mettaient des gants et ne voulaient pas me toucher, ils avaient l'impression que c'était la peste ou un truc dans le genre", poursuit-elle, expliquant ainsi que son corps entier devait être maquillé pour effacer les traces de sa maladie.
Mais au delà de son propre mal-être, Cara donne aussi une vision très noire du milieu. Et notamment lorsque les plus jeunes se font parfois exploiter. "Ca m'a rendue malade. C'est horrible et dégoûtant. Quand vous commencez et que vous êtes jeunes... vous êtes sujette à ... des choses pas super", lâche-t-elle pour dénoncer l'hypersexualisation de certaines jeunes adolescente qui prennent la pose ou le comportement de certaines personnes qui abusent de leur naïveté.
Aujourd'hui star de cinéma, Cara, qui ne souhaite plus vraiment travailler dans la mode, assure être bien dans sa peau. "Je suis bien plus forte qu'avant et je crois que le mannequinat, la vie, le rejet et tout le reste étaient une préparation. Maintenant que je fais ça, je suis la personne la plus heureuse du monde".
A l'affiche de La Face cachée de Margo, Cara Delevingne brille dans les salles obscures et a véritablement trouvé sa voie.