Mais qui en veut à Carl Lewis ?
L'athlète de cinquante ans, qui sera ce soir vendredi 23 septembre l'invité exceptionnel de Cyril Viguier sur France 3, a subi un revers surprenant de la part de la justice américaine qui a décidé d'invalider sa candidature au poste de sénateur de l'Etat du New Jersey.
L'épilogue - a priori - d'une longue bataille à la fois juridique et politique... Tout avait commencé en juin, lorsque la secrétaire - Républicaine - d'Etat du New Jersey avait remis en cause la candidature du nonuple champion olympique entre 1984 et 1996. Après une première bataille judiciaire, Carl Lewis avait pu se présenter et avait remporté les primaires.
Mais Kim Guadano, la secrétaire d'Etat du New Jersey avait alors porté l'affaire devant un tribunal fédéral qui avait invalidé la candidature du démocrate. En cause ?"King Carl" ne répondait pas aux critères de résidence, du fait qu'il payait ses impôts en Cafifornie, possédait une maison, des bureaux, et votait dans l'état jusqu'en 2010.
Rebondissement quelques temps plus tard lorsque la décision première fut rejetée par une cours d'appel qui avait estimé que le tribunal n'avait pas apporté de justification convaincante au rejet de la candidature... On pensait donc le feuilleton terminé, et que le fait que Carl Lewis possède son permis de conduire enregistré dans le New Jersey, soit propriétaire depuis 2005 de plusieurs maisons dans l'Etat et entraîneur volontaire dans sa ville natale de Willingboro depuis 2007 avait semble-t-il séduit les juges.
Coup de théâtre, jeudi 21 septembre, la même cour et les mêmes juges ont finalement dédit leur décision au motif que Carl Lewis ne répondait pas au critère des quatre ans de résidence exigé par la constitution de l'État du New Jersey...
Carl Lewis ne pourra donc pas se présenter aux sénatoriales qui auront lieu en novembre, à moins de faire une nouvelle fois appel. Mais l'échéance approche, et pour le moment, Carl Lewis n'a pas fait part de sa décision...