Cette organisation milite notamment pour la libération des prisonniers d'opinion, l'abolition de la peine de mort et de la torture, et l'arrêt des crimes politiques.
Amnesty International, créée en juillet 1961, fête cette année ses 50 ans.
A cette occasion une grande soirée de gala s'est tenue hier soir, vendredi 27 mai, au Théâtre du Châtelet, où nous avons pu croiser une multitude de stars parmi lesquelles la grande Catherine Deneuve (de retour du Festival de Cannes), la mythique actrice italienne Claudia Cardinale, mais aussi Valérie Mairesse et Christian Rauth, Corinne Touzet, Richard Berry, Patrick Poivre d'Arvor, la ravissante Pauline Delpech et Grace de Capitani.
Pour cet anniversaire célébrant les cinq décennies de la création de la célèbre ONG, William Hague, Ministre britannique des affaires étrangères, a déclaré dans un communiqué : "Pendant cinquante ans, Amnesty International s'est fait le porte-voix des personnes qui aurait, sans cela, eu des difficultés à se faire entendre. Je félicite Amnesty et ses membres pour leurs réalisations au fil des ans et au fil de campagnes inlassables."
"Leur travail pour protéger et promouvoir les droits de l'homme, souvent au risque de leur propre vie, a permis de sauver de nombreuses vies et de faire libérer de nombreux prisonniers d'opinion", a-t-il ajouté, avant de poursuivre : "Comme nous l'avons vu lors des récents événements au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, le rôle d'Amnesty International et d'autres organisations de la société civile reste pertinent dans le monde d'aujourd'hui."
L'organisation, basée à Londres, souffle donc ce samedi ses cinquante bougies, avec une série de manifestations dans près de soixante pays. Des militants seront notamment appelés à lever leur verre "à la liberté", en souvenir des deux Portugais qui avaient été emprisonnés après avoir porté un toast à la liberté pendant la dictature de Salazar en 1961.
Indigné par cette injustice, l'avocat britannique Peter Benenson publiait le 28 mai de la même année, dans le journal britannique The Observer, une tribune intitulée "Les prisonniers oubliés", scellant la naissance d'Amnesty International.
Adam Ikx