Catherine Laborde, malade, réapparaît et évoque sa mort : "La peur, c'est l'approche de la fin"

Atteinte de la maladie à corps de Lewy, l'ancienne présentatrice météo de TF1 Catherine Laborde est angoissée à l'idée de mourir, comme elle l'a confié au magazine Femme Actuelle : "La peur, c'est l'approche de la fin". Une peur qu'elle a qualifiée toutefois de "banale", et qui est amoindrie par la présence à ses côtés de son mari Thomas Stern, qui était également présent avec elle pour cette interview : "Thomas est un être extrêmement fort, puissant. Il a en lui une jovialité qui est tout à fait rare et exceptionnelle. C'est là que je me rends compte de la chance que j'ai d'avoir rencontré cet homme-là. Ma force à moi, c'est l'amour. C'est indéniable."

A noter que c'est son époux qui se charge donc de la "gestion de la vie quotidienne" depuis qu'elle n'est plus en capacité de le faire. Elle a d'ailleurs énormément d'admiration pour lui par rapport à cela : "Je me rends à quel point c'est compliqué pour lui (...) c'est peu source de joie". Ensemble, ils forment une jolie équipe. Ils ont trouvé "une sorte d'équilibre" qui leur permet "d'avancer". Mais cette situation n'a pas toujours été évidente à gérer pour eux, l'écrivain révélant notamment avoir déjà eu envie de "fuir". Chose qu'il ne fera cependant jamais, car "les colères, on les avale".

C'est difficile à vivre

"Être aidant, c'est le fait de s'entêter à aimer une personne même quand elle est dans la difficulté la plus extrême", a notamment estimé Catherine Laborde, ajoutant également que sa maladie ne lui demande pas de "courage", mais "de tenir, de ne pas craquer, de ne pas se résigner" : "On plonge petit à petit dans quelque chose de très douloureux et puis on remonte, et pouf, on redescend à nouveau...". Des éternels "montagnes russes", qui ne lui rendent pas la vie simple : "Ça, c'est difficile à vivre."

Pour rappel, alors qu'elle avait fait ses adieux surprises sur TF1 en 2017 après avoir présenté la météo pendant 28 ans, elle annonçait souffrir deux ans plus tard de la maladie de Parkinson, avant de préciser par la suite qu'il s'agissait finalement d'une démence à corps de Lewy. Depuis ces révélations, elle n'apparaît que très rarement dans les médias.