Depuis quelques jours, c'est l'information qui en a choqué plus d'un. Sébastien Cauet se voit faire l'objet d'une plainte pour deux viols, dont un qui se serait produit lorsque Julie, la plaignante, n'avait alors que 16 ans. Depuis de nombreuses allégations au sujet de ses comportements, qui fleurissent sur Twitter, l'homme a réagi, niant en bloc. Depuis, il a aussi été écarté jusqu'à nouvel ordre de NRJ. Pour certains, Cauet représentait jusqu'ici la réussite d'un natif de Saint-Quentin (Aisne) à qui rien ne promettait un tel avenir. D'autres ne peuvent oublier ses "blagues salaces", et cette réputation de "dragueur lourd", mais peu acceptent néanmoins de commenter la trajectoire du personnage dans ce contexte, rappellent nos confrères du Parisien.
Il faut dire que son ascension impose le respect. En trois décennies, Cauet a bâti un véritable empire audiovisuel, avec sa société de production BeAware. Une ascension fulgurante pourtant un temps stoppée par un licenciement pour faute grave. À l'époque il ne s'agit pas d'agressions sexuelles, non, en 1995, l'animateur alors sur Fun Radio fait un dérapage sur Auschwitz. Il compare le camp de concentration et centre d'extermination, plus grand complexe concentrationnaire du Troisième Reich, à une "maison de campagne", à l'antenne, rappelle Le Parisien. L'animateur d'aujourd'hui 51 ans, avait plaidé le malentendu. Mais il se retrouve au coeur d'un scandale, et se fait licencier pour faute grave.
Des faits bien éloignés de ce qui touche aujourd'hui l'animateur, en couple avec Nathalie Dartois. Julie, 25 ans, ancienne admiratrice, affirme avoir été violée à deux reprises par l'animateur. L'une de ces agressions aurait été commise lorsqu'elle était mineure. Le visage masqué, la jeune femme s'est depuis exprimée pour BFMTV, ainsi que sur le plateau de Touche pas à mon poste. "J'étais choquée, ma soeur (qui l'avait accompagnée voir Cauet ce jour-là, ndlr) m'appelait sur mon téléphone (...) Il m'a dit ensuite que je devais le faire si je voulais réussir (...) dans ce monde-là, ça marchait comme ça. [...] Je me suis sentie dans l'impasse (...) Je me suis baissée et j'ai fait une fellation qui a duré quelques secondes. Ensuite, devant l'insistance des appels de ma soeur, il a dit stop et on est descendu (...) Sur le chemin du retour, il m'a écrit sur Snapchat que je ne devais rien dire", avait-elle rapporté à L'Obs à propos de son calvaire. "Affecté" par l'histoire, Cauet est néanmoins "confiant", rappelle Le Parisien ce jour.
Sébastien Cauet reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture de ce dossier.