Emmanuelle Riva sacrée meilleure actrice au côté d'Omar Sy.© Canal +
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Ce vendredi 22 février, l'incontournable cérémonie des César se déroule comme chaque année au théâtre du Châtelet. Le monde du cinéma français a rendez-vous pour célébrer le meilleur du Septième art et Purepeople.com vous fait suivre l'événement. Après Guillaume Canet l'an dernier, c'est Jamel Debbouze qui hérite du poste de président de cérémonie, tandis que l'habitué Antoine de Caunes se charge avec grand plaisir de l'animation. Avec treize nominations, Camille redouble fait sensation, mais l'Amour de Michael Haneke n'est pas loin. A la différence de l'an passé, marqué par un cru exceptionnel (The Artist, Intouchables, Polisse...), cette édition se déroule avec comme contexte la polémique sur les salaires des acteurs et sur l'inévitable cas Depardieu.
La cérémonie en direct
23h55 : Le président "pas normal du tout" Jamel Debbouze vient remettre l'ultime récompense. "C'était l'une des meilleures cérémonies qu'on ait jamais eu," clame l'humoriste. Il remercie sa première dame, Mélissa Theuriau, parce qu'il la "kiffe". Il fait d'amusants commentaires pour décrire les films nommés. "Y a beaucoup de clochards dans Holy Motors, mais ils sont tous gentils." Le César du meilleur film revient à Amour de Michael Haneke. Il succède à The Artist. Le polisson Jamel taquine la productrice d'Amour Margaret Menegoz et s'asseoit devant elle.
23h48 : La femme idéale selon Antoine de Caunes car elle est muette dans The Artist, Bérénice Bejo, arrive, après avoir remporté l'an dernier le prix de la meilleure actrice. Dans une robe émeraude certie de plumes, elle célèbre les sept acteurs nommés. Le César du meilleur acteur revient à Jean-Louis Trintignant, qui n'est pas là pour récupérer son prix car il est au théâtre à Bruxelles. C'est son fils Vincent Trintignant qui est là et trouve que depuis qu'il a fait "ce film sur deux vieux", il a rajeuni. Il l'appelle mais c'est occupé. L'acteur décroche : "Je te vois à la télé. Merci beaucoup, je suis très content. Merci à ceux qui ont voté pour moi et à ceux qui ne l'ont pas fait car les autres acteurs nommés étaient vraiment très bien." Il fait un discours plus court pour faire gagner du temps.
23h37 : Omar Sy, César du meilleur acteur l'an dernier pour Intouchables, arrive en dansant - une classe incomparable - pour remettre un prix. Il plagie le texte d'Isabelle Carré récité un peu plus tôt. Il avoue qu'il a copié... Le César de la meilleure actrice revient à Emmanuelle Riva pour Amour. La salle entière lui fait une standing ovation. La voix troublée par l'émotion, elle reconnaît avoir eu la chance de rencontrer Michael Haneke qui avait un sujet qui touche tout le monde. "C'est une grande émotion... Je remercie tout le monde. Nous faisons un métier de partage. C'est une sorte de solidarité." Elle invite à la vie : "Ce film s'appelle Amour, c'est comme s'il y avait une troisième personne, c'est le nom d'une personne." Trop lourd, le César lui échappe des mains et c'est Omar qui l'aide.
23h33 : Charlotte Gainsbourg, superbe avec ses longs cheveux et sa douce voix. Elle rend hommage à son père de cinéma, le regretté Claude Miller, qui lui offert de si beaux rôles quand elle était enfant, L'Effrontée et La Petite voleuse. C'est elle qui remet le César du meilleur réalisateur à Michael Haneke pour Amour. C'est le deuxième César pour le film.
23h27 : Aïssa Maïga, comédienne charmante à la coiffure très travaillée, remet le César du meilleur court métrage au Cri du homard, de Nicolas Guiot. Il s'agit de l'histoire de Natalia, 6 ans, d'origine russe et installée depuis peu dans le sud de la France qui attend impatiemment le retour de son frère Boris, parti combattre en Tchétchénie.
23h15 : François Damiens, qui avait déjà remis un prix l'an dernier, est de retour. Jamel demande par téléphone à ce qu'il écourte son speech. Il arrive devant lui et l'interpelle : "Viens Jamel, viens petit monsieur." Il le provoque : "Macaque." Jamel arrive sur scène : "Et il a vu tous les films le président ? Elle redouble pourquoi Camille ? Et les Adieux à la reine. C'est qui la reine ?" François Damiens lui demande : "Tu sais pourquoi il est pas là Jean Dujardin ? Il est à Los Angeles." Damiens finit par s'excuser. "Je suis pas foncièrement raciste." Et il finit : "J'aurais préféré remettre un César un peu plus..." Il vient remettre le César des meilleurs costumes à Christian Gasc pour Les Adieux à la reine. Il dédie son prix à la regrettée Marie-France Pisier, qui "illumine le Septième Art, toujours".
23h03 : Le réalisateur de The Artist, Michel Hazanavicius, vient offrir le César d'honneur à Kevin Costner. "Ça doit être super cool d'être Kevin Costner," dit le cinéaste à la star américaine. Après une compilation de ses meilleures performances, l'acteur et réalisateur américain arrive sur scène. Sous les applaudissements d'une standing ovation, il fait son discours pour exprimer sa gratitude. Sa femme, la sublime Christine Baumgartner, verse des larmes en écoutant son mari. "Merci de m'avoir accepté pour ce que je suis," dit-il en français.
22h55 : Audrey Lamy, toute recouverte d'argent, se met à chanter à la façon de Céline Dion dans Titanic son petit discours pour remettre le César des meilleurs décors : Katia Wyszkop pour Les Adieux à la reine. C'est sa 4e collaboration avec le réalisateur Benoît Jacquot. Elle a une pensée pour Maurice Pialat, qui lui a fait confiance la première fois. Audrey reprenant ses "vibes" pour remettre le César du meilleur montage : Juliette Welfling pour De rouille et d'os. C'est son quatrième César et elle a aussi assuré le montage de... Hunger Games !
22h51 : On a appris que George Lucas avait racheté la licence de Star Wars. Et si le réalisateur d'Amour, Michael Haneke, revisitait Star Wars ? Ça donne un sketch avec François Berléand, Corinne Masiero et Dark Vador. Antoine de Caunes s'adresse désormais à la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.
22h45 : L'actrice Guilaine Londez vient remettre un prix. Elle vient de travailler avec José Garcia, ami de longue date d'Antoine de Caunes. Elle lui fait alors son procès devant tout le monde, car c'est selon elle un homme ignoble. Antoine dévoile alors son numéro de fixe 01 45 22 25 91 pour qu'on puisse s'expliquer avec lui. Guilaine vient remettre le César du meilleur film documentaire : Les Invisibles de Sébastien Lifshitz. Une oeuvre sur des hommes et des femmes, nés dans l'entre-deux-guerres, qui n'ont aucun point commun sinon d'être homosexuels.
22h36 : Antoine de Caunes revient sur Gérard Depardieu et Vincent Maraval, le producteur et distributeur qui a lancé la polémique du salaire des acteurs. Il pique l'aristocrate Catherine Deneuve, mais aussi l'énervé Matthieu Kassovitz. Il commence à parler de Jamel et reçoit alors un coup de fil qui coupe court la conversation. JoeyStarr à lunettes noires et la superbe Virginie Ledoyen remettent le César de la meilleure actrice dans un second rôle : Valérie Benguigui pour Le Prénom.
22h31 : C'est l'heure de la séquence pour tous les artistes du cinéma qui nous ont quittés : Michel Duchaussoy, Jean-Pierre Lazzerinni, Chris Marker, Mouss Diouf, Claude Pinoteau... Des images de La Boum sont d'ailleurs diffusées. Pierre Mondy, Michel Polac, Gérard Rinaldi apparaissent. Un extrait de La Meilleure façon de marcher avec Patrick Bouchitey et Patrick Dewaere, réalisateur du regretté Claude Miller, ont été choisies pour lui rendre hommage. C'est par lui que s'achève cet hommage.
22h27 : Laurent Lafitte bégaie totalement son discours et passe trois heures à commenter tous les films nommés pour le César du meilleur scénario original : Michael Haneke pour Amour. Premier César pour le long métrage. Le réalisateur autrichien n'est pas là, mais sera-t-il là pour les Oscars ?
22h22 : Emilie Simon et Thomas Dutronc arrivent sur scène en musique. "Une petite chanson vaut mieux qu'un long discours," dira Thomas. Ils remettent le César de la meilleure musique : Alexandre Desplat pour De rouille et d'os. Multi-récompensé en France comme aux Etats-Unis, il cumule les prix. Il concourt aux Oscars pour la musique d'Argo et est donc absent puisqu'à Los Angeles. C'est Jacques Audiard qui récupère son prix : "Je pense que s'il était là, il me remercierait," dit avec humour le réalisateur.
22h20 : Antoine de Caunes s'adresse à Omar Sy, l'Intouchable césarisé en 2012 et personnalité adorée des Français : "Tu es la France !" crie Antoine. Et c'est alors que les choeurs de l'Armée rouge arrivent pour chanter russe La Marseillaise. Un énorme clin d'oeil à Gérard Depardieu.
22h15 : La splendide Olga Kurylenko, ancienne James Bond Girl, et bientôt à l'affiche d'A la merveille de Terrence Malick, remet le César du meilleur film étranger : Argo de l'Américain Ben Affleck, son troisième film. Il cumule les récompenses aux Etats-Unis. Mister Affleck malheureusement n'est pas là.
22h11 : Le maître de cérémonie s'adresse à Kevin Costner qui va recevoir son César d'honneur. Comme à chaque fois, il utilise son merveilleux accent français quand il parle anglais, comme il l'avait . En faisant référence à son personnage de Robin des bois, il dit qu'il faut prendre aux riches pour donner aux acteurs. Il lui fait un cadeau et lui offre une vache de "garçon vacher". Sauf que c'est un cheval "from Romania". La bête s'appelle "Trouve nous", soit Findus.
22h00 : Antoine de Caunes appelle le réalisateur du film le plus rentable de l'année, Franck Gastambide (Les Kaïra). Le maître de cérémonie parle en "caillera" pour faire genre et met mal à l'aise Franck. Il remet le César de la meilleure photo au film Les Adieux à la reine pour Romain Winding qui remercie le réalisateur Benoît Jacquot. Antoine de Caunes l'interpelle pendant son speech pour lui dire d'arrêter de se gratter les fesses. Franck continue avec les César techniques et c'est là que ses compères des Kaïra, Medi Sadoun et Jib Pocthier arrivent énervés : "Pourquoi tu nous as dit que c'était à Créteil ? Tu voulais te mettre bien ou quoi ?" Medi reprend sa vraie voix, et Jib, porté par Franck, annonce le César du meilleur son, remis à Cloclo. Il revient à Antoine Deflandre, Germain Boulay et Eric Tisserand. Les remerciements sont longs, Antoine de Caunes, puis les Kaïra font de la trottinette en attendant. Le téléphone de Jamel sonne. Ouf, le discours a pris fin.
21h52 : Antoine de Caunes annonce que le Quatar a racheter les César, l'an prochain ce sera les Quatar d'or et cela aura lieu au Parc des princes. Marina Foïs débarque : "C'est horrible de pas avoir le César. Tu te souviens pas de ceux qui l'ont pas." Elle assure à l'assistance que c'est elle qui l'a eu l'an dernier pour Polisse (c'était en vérité Bérénice Bejo pour The Artist) : Même en voyant les images, elle continue d'y croire. Le César du meilleur espoir est Matthias Schoenaerts pour De rouille et d'os de Jacques Audiard. "J'ai connu trois génies dans ma vie, Jacques en est." Il remercie ses proches, dont sa compagne, et dédie ce prix à tous les comédiens qui n'ont pas eu de prix et qui en méritaient. Il rend hommage à son père qui est décédé. Sa partenaire Marion Cotillard est ravie.
21h46 : Avec son téléphone rouge, le président Jamel donne des ordres à Antoine de Caunes. Cette fois, courir avec le drapeau du Maroc. "En France, aujourd'hui chacun devrait avoir le droit d'adapter librement," dit l'animateur. Une actrice qui sait bien s'adapter et qu'on aimerait bien adapter, Céline Sallette, vient remettre le César de la meilleure adaptation : à Jacques Audiard (son 9e César dans sa carrière) et Thomas Bidegain (qui écrit les textes d'Antoine de Caunes ce soir) pour De rouille et d'os. "Les vannes les plus pourries, c'est Thomas," criera Antoine de Caunes.
21h38 : Manu Payet arrive du plancher. La machine ne fonctionne pas et il est à moitié sorti de la scène. Il s'adresse à Mister Costner : "You're American, do you know this system ?" Il lui demande de l'aide pour s'en sortir. Après s'être enfumé, l'acteur français s'en sort. Antoine lui dit : "J'ai adoré Radiostars." Manu rétorque : "Ouais ça va, tout le monde a adoré Radiostars, mais ça a pas fait marcher le film." Le César du meilleur film d'animation est Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier. Antoine de Caunes supplie les gagnants de ne pas faire un discours trop long. "On s'en sort pas mal," dira l'animateur à la fin de leurs remerciements.
21h30 : Antoine de Caunes dit que pour les comédiens d'Amour (Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant), au lien d'envoyer des DVD des films nommés aux César, on a remis des cassettes VHS. Madame Riva sourit à cette pique. Il s'amuse à dire qu'il y a des puces qui permettent de savoir qui a vu quoi, par exemple, Isabelle Huppert a regardé six fois La Vérité si je mens. Isabelle Carré arrive, charmante dans un tailleur noir avec une touche de blanc. Simple et classe. Elle rend hommage à Jean Carmet pour remettre le César du meilleur second rôle masculin : Guillaume de Tonquédec dans Le Prénom. "Sans un bon texte, un comédien n'est rien," dira l'acteur. Il le dédie à sa femme également.
21h22 : Ludivine Sagnier, "délicieuse et mutine" vient remettre le César du meilleur premier film. Jolie comme un bonbon, elle cite Meryl Streep dans La Dame de fer : ...Surveille ton caractère, car il deviendra ta destinée." Le prix du meilleur premier film est attribué à Louise Wimmer de Cyril Mennegun, qui avait déjà reçu le prix Louis Delluc du meilleur premier film. "Il n'y a pas que les actrices qui pleurent," déclare le réalisateur vainqueur. Il le dédie à sa monteuse, et à l'actrice Corinne Masiero : "Il est à toi aussi." Il remercie l'équipe de son film mais aussi les exploitants qui ont défendu le film "comme des fous".
21h16 : Lambert Wilson, en talons et en smoking, remet le César du meilleur espoir féminin. Il est très à l'aise avec ses chaussures. "Je suis un peu vexé. Je ne fais pas partie des César du meilleur espoir féminin." Il retire ses talons. Il fait sortir Céline Dion de son corps (il chante sa chanson dans Sur la piste du Marsupilami). Le meilleur espoir féminin est attribué à Izïa Higelin pour Mauvaise Fille. C'est sa première apparition au cinéma, mais elle a déjà été primée en musique. Elle remercie le réalisateur Patrick Mille qui a réalisé son rêve. Elle est émue mais toujours aussi enthousiaste. Elle dit merci à toute l'équipe, les producteurs. "C'est trop bien ! Je vais aller danser seule dans un coin maintenant."
21h15 : Le discours du maître de cérémonie Antoine de Caunes. Grâce à la polémique de Vincent Maraval, la famille du cinéma ressemble à une vraie famille (avec ses engueulades, ses embrouilles). Il fait des jeux de mots : "Si François est Ozon, combien à l'imaZe ? Les jambes de Marion Cotillard retrouvées en Roumanie." Pour lui, "personne n'est tout à fait mécontent, devant l'échec d'un ami."
21h10 : Comme l'an passé, Antoine de Caunes s'incruste dans les films qui sont nommés aux César. Mais c'est toujours aussi efficace. Il se réveille en sursaut dans Amour à côté d'Emmanuelle Riva. Il se fait nourrir comme un orque par Marion Cotillard dans De rouille et d'os et il danse avec Cloclo. Il arrive à entrer dans le monde d'Astérix et Obélix et dit à Obélix Depardieu qu'on va être taxé à 75%. Comme promis, il fait un clin d'oeil à Sur la piste du Marsupilami, non nommé, en rejouant la scène de Céline Dion. Puis il débarque sur la scène avec des danseurs déchaînés. Le numéro est très bien orchestré, De Caunes est dans son élément.
21h : La grande messe du cinéma a démarré. La cérémonie est dédiée au producteur Daniel Toscan du Plantier et au cinéaste Maurice Pialat. Jamel Debbouze, président de la cérémonie, arrive sous les applaudissements chaleureux de la salle du théâtre du Châtelet. Avec sa nonchalence habituelle, il commence par les remerciements. Il remercie le président de l'académie Alain Terzian de lui avoir donné ce rôle. "Le cinéma, cet art si singulier... c'est avant tout des comédiens qui se mettent. Mais c'est le discours de Guillaume Canet de l'an dernier ?" Il choisit alors l'improvisation. "Je remercie Gérard Lanvin, sans qui je serais pas aussi bien décoré." Il revient sur ses rôles : "J'ai construit un palais pour Cléopâtre... Et maintenant je préside la cérémonie... Oh my God ! Mais je ne suis pas dupe. Si ce soir, on m'a confié cette mission, ce n'est pas seulement parce que je suis espiègle. L'heure est grave. Guillaume Canet a laissé le cinéma dans un sale état."
Il parodie alors le discours du président Hollande. "Moi, président des César..." Une petite pique au fait que son film, Sur la piste du Marsupilami ne soit pas nommé. Il demande un peu de créativité : "Pas de Camping 5 ou d'Astérix 15." Il veut remettre le César du meilleur désespoir féminin à Charlotte Gainsbourg qui l'incarne tellement bien dans ses films. Elle est un peu surprise mais Jamel lui envoie un baiser. Dans son gouvernement, il veut Gérard Depardieu en ministre du tourisme. A la défense : Basile Boli. Et le conseil des ministres le samedi à 23h chez Jean-Pierre Bacri. "Je déclare la 38e cérémonie des César et dernière 'libre' ouverte !"
L'arrivée des stars
20h45 : JoeyStarr, nommé l'an dernier pour Polisse, et Charlotte Gainsbourg sont là, et vont remettre un prix cette année aux César. JoeyStarr embête Laurent Weil, puis fait passer un message à sa mère : "Maman désolé je ne t'ai pas rappelée, je suis un fils indigne." Arrivent ensuite Lambert Wilson qui remettra le César du meilleur espoir féminin. Il est avec Izïa Higelin, nommée dans cette catégorie pour Mauvaise fille. Toujours aussi enthousiaste et charmante, elle est d'abord là pour s'amuser.
20h35 : Emmanuelle Riva, nommée comme meilleure actrice pour Amour et favorite, est accompagnée d'Omar Sy, meilleur acteur l'an dernier, pour discuter avant le début de la cérémonie. Omar est sous le charme de la grande dame qu'elle est. Il a même le droit à un petit baiser de la comédienne. Il revient de Los Angeles où il habite pour les César. Il va remettre le prix de la meilleure actrice. Il va retrouver son ami de Trappes, Jamel et dit avec humour : "Avant, quand on venait à Châtelet, ce n'était pas pour ça !"
20h20 : L'équipe de la comédie Le Prénom est présente dans les coulisses et fait part de son bonheur, Patrick Bruel, nommé comme meilleur acteur, en tête. Marion Cotillard arrive, nommée comme meilleure actrice pour De rouille et d'os. Elle est très heureuse que le film ait eu son public en France. "Les César, c'est beaucoup de joie," dit-elle.
20h15 : Kevin Costner est de retour et parle de son bonheur de recevoir un César d'honneur. Il est venu avec son épouse. Il tourne actuellement un film en France (Three Days to Kill). Jamel Debbouze est enchanté d'avoir Robin des bois devant lui ! Jamel lui demande d'où vient sa classe : "Why you beau gosse ?" La star américaine répond qu'elle n'aime pas parler de son look.
19h50 : Jamel Debbouze est déjà prêt, noeud papillon au cou. Il comble l'absence de Kevin Costner, César d'honneur, qui fuit le micro du journaliste Laurent Weil car il a un problème d'oreillette... Il peut avoir un aperçu des anciens présidents de la cérémonie comme Charlotte Gainsbourg.
La cérémonie en direct
23h55 : Le président "pas normal du tout" Jamel Debbouze vient remettre l'ultime récompense. "C'était l'une des meilleures cérémonies qu'on ait jamais eu," clame l'humoriste. Il remercie sa première dame, Mélissa Theuriau, parce qu'il la "kiffe". Il fait d'amusants commentaires pour décrire les films nommés. "Y a beaucoup de clochards dans Holy Motors, mais ils sont tous gentils." Le César du meilleur film revient à Amour de Michael Haneke. Il succède à The Artist. Le polisson Jamel taquine la productrice d'Amour Margaret Menegoz et s'asseoit devant elle.
23h48 : La femme idéale selon Antoine de Caunes car elle est muette dans The Artist, Bérénice Bejo, arrive, après avoir remporté l'an dernier le prix de la meilleure actrice. Dans une robe émeraude certie de plumes, elle célèbre les sept acteurs nommés. Le César du meilleur acteur revient à Jean-Louis Trintignant, qui n'est pas là pour récupérer son prix car il est au théâtre à Bruxelles. C'est son fils Vincent Trintignant qui est là et trouve que depuis qu'il a fait "ce film sur deux vieux", il a rajeuni. Il l'appelle mais c'est occupé. L'acteur décroche : "Je te vois à la télé. Merci beaucoup, je suis très content. Merci à ceux qui ont voté pour moi et à ceux qui ne l'ont pas fait car les autres acteurs nommés étaient vraiment très bien." Il fait un discours plus court pour faire gagner du temps.
23h37 : Omar Sy, César du meilleur acteur l'an dernier pour Intouchables, arrive en dansant - une classe incomparable - pour remettre un prix. Il plagie le texte d'Isabelle Carré récité un peu plus tôt. Il avoue qu'il a copié... Le César de la meilleure actrice revient à Emmanuelle Riva pour Amour. La salle entière lui fait une standing ovation. La voix troublée par l'émotion, elle reconnaît avoir eu la chance de rencontrer Michael Haneke qui avait un sujet qui touche tout le monde. "C'est une grande émotion... Je remercie tout le monde. Nous faisons un métier de partage. C'est une sorte de solidarité." Elle invite à la vie : "Ce film s'appelle Amour, c'est comme s'il y avait une troisième personne, c'est le nom d'une personne." Trop lourd, le César lui échappe des mains et c'est Omar qui l'aide.
23h33 : Charlotte Gainsbourg, superbe avec ses longs cheveux et sa douce voix. Elle rend hommage à son père de cinéma, le regretté Claude Miller, qui lui offert de si beaux rôles quand elle était enfant, L'Effrontée et La Petite voleuse. C'est elle qui remet le César du meilleur réalisateur à Michael Haneke pour Amour. C'est le deuxième César pour le film.
23h27 : Aïssa Maïga, comédienne charmante à la coiffure très travaillée, remet le César du meilleur court métrage au Cri du homard, de Nicolas Guiot. Il s'agit de l'histoire de Natalia, 6 ans, d'origine russe et installée depuis peu dans le sud de la France qui attend impatiemment le retour de son frère Boris, parti combattre en Tchétchénie.
23h15 : François Damiens, qui avait déjà remis un prix l'an dernier, est de retour. Jamel demande par téléphone à ce qu'il écourte son speech. Il arrive devant lui et l'interpelle : "Viens Jamel, viens petit monsieur." Il le provoque : "Macaque." Jamel arrive sur scène : "Et il a vu tous les films le président ? Elle redouble pourquoi Camille ? Et les Adieux à la reine. C'est qui la reine ?" François Damiens lui demande : "Tu sais pourquoi il est pas là Jean Dujardin ? Il est à Los Angeles." Damiens finit par s'excuser. "Je suis pas foncièrement raciste." Et il finit : "J'aurais préféré remettre un César un peu plus..." Il vient remettre le César des meilleurs costumes à Christian Gasc pour Les Adieux à la reine. Il dédie son prix à la regrettée Marie-France Pisier, qui "illumine le Septième Art, toujours".
23h03 : Le réalisateur de The Artist, Michel Hazanavicius, vient offrir le César d'honneur à Kevin Costner. "Ça doit être super cool d'être Kevin Costner," dit le cinéaste à la star américaine. Après une compilation de ses meilleures performances, l'acteur et réalisateur américain arrive sur scène. Sous les applaudissements d'une standing ovation, il fait son discours pour exprimer sa gratitude. Sa femme, la sublime Christine Baumgartner, verse des larmes en écoutant son mari. "Merci de m'avoir accepté pour ce que je suis," dit-il en français.
22h55 : Audrey Lamy, toute recouverte d'argent, se met à chanter à la façon de Céline Dion dans Titanic son petit discours pour remettre le César des meilleurs décors : Katia Wyszkop pour Les Adieux à la reine. C'est sa 4e collaboration avec le réalisateur Benoît Jacquot. Elle a une pensée pour Maurice Pialat, qui lui a fait confiance la première fois. Audrey reprenant ses "vibes" pour remettre le César du meilleur montage : Juliette Welfling pour De rouille et d'os. C'est son quatrième César et elle a aussi assuré le montage de... Hunger Games !
22h51 : On a appris que George Lucas avait racheté la licence de Star Wars. Et si le réalisateur d'Amour, Michael Haneke, revisitait Star Wars ? Ça donne un sketch avec François Berléand, Corinne Masiero et Dark Vador. Antoine de Caunes s'adresse désormais à la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.
22h45 : L'actrice Guilaine Londez vient remettre un prix. Elle vient de travailler avec José Garcia, ami de longue date d'Antoine de Caunes. Elle lui fait alors son procès devant tout le monde, car c'est selon elle un homme ignoble. Antoine dévoile alors son numéro de fixe 01 45 22 25 91 pour qu'on puisse s'expliquer avec lui. Guilaine vient remettre le César du meilleur film documentaire : Les Invisibles de Sébastien Lifshitz. Une oeuvre sur des hommes et des femmes, nés dans l'entre-deux-guerres, qui n'ont aucun point commun sinon d'être homosexuels.
22h36 : Antoine de Caunes revient sur Gérard Depardieu et Vincent Maraval, le producteur et distributeur qui a lancé la polémique du salaire des acteurs. Il pique l'aristocrate Catherine Deneuve, mais aussi l'énervé Matthieu Kassovitz. Il commence à parler de Jamel et reçoit alors un coup de fil qui coupe court la conversation. JoeyStarr à lunettes noires et la superbe Virginie Ledoyen remettent le César de la meilleure actrice dans un second rôle : Valérie Benguigui pour Le Prénom.
22h31 : C'est l'heure de la séquence pour tous les artistes du cinéma qui nous ont quittés : Michel Duchaussoy, Jean-Pierre Lazzerinni, Chris Marker, Mouss Diouf, Claude Pinoteau... Des images de La Boum sont d'ailleurs diffusées. Pierre Mondy, Michel Polac, Gérard Rinaldi apparaissent. Un extrait de La Meilleure façon de marcher avec Patrick Bouchitey et Patrick Dewaere, réalisateur du regretté Claude Miller, ont été choisies pour lui rendre hommage. C'est par lui que s'achève cet hommage.
22h27 : Laurent Lafitte bégaie totalement son discours et passe trois heures à commenter tous les films nommés pour le César du meilleur scénario original : Michael Haneke pour Amour. Premier César pour le long métrage. Le réalisateur autrichien n'est pas là, mais sera-t-il là pour les Oscars ?
22h22 : Emilie Simon et Thomas Dutronc arrivent sur scène en musique. "Une petite chanson vaut mieux qu'un long discours," dira Thomas. Ils remettent le César de la meilleure musique : Alexandre Desplat pour De rouille et d'os. Multi-récompensé en France comme aux Etats-Unis, il cumule les prix. Il concourt aux Oscars pour la musique d'Argo et est donc absent puisqu'à Los Angeles. C'est Jacques Audiard qui récupère son prix : "Je pense que s'il était là, il me remercierait," dit avec humour le réalisateur.
22h20 : Antoine de Caunes s'adresse à Omar Sy, l'Intouchable césarisé en 2012 et personnalité adorée des Français : "Tu es la France !" crie Antoine. Et c'est alors que les choeurs de l'Armée rouge arrivent pour chanter russe La Marseillaise. Un énorme clin d'oeil à Gérard Depardieu.
22h15 : La splendide Olga Kurylenko, ancienne James Bond Girl, et bientôt à l'affiche d'A la merveille de Terrence Malick, remet le César du meilleur film étranger : Argo de l'Américain Ben Affleck, son troisième film. Il cumule les récompenses aux Etats-Unis. Mister Affleck malheureusement n'est pas là.
22h11 : Le maître de cérémonie s'adresse à Kevin Costner qui va recevoir son César d'honneur. Comme à chaque fois, il utilise son merveilleux accent français quand il parle anglais, comme il l'avait . En faisant référence à son personnage de Robin des bois, il dit qu'il faut prendre aux riches pour donner aux acteurs. Il lui fait un cadeau et lui offre une vache de "garçon vacher". Sauf que c'est un cheval "from Romania". La bête s'appelle "Trouve nous", soit Findus.
22h00 : Antoine de Caunes appelle le réalisateur du film le plus rentable de l'année, Franck Gastambide (Les Kaïra). Le maître de cérémonie parle en "caillera" pour faire genre et met mal à l'aise Franck. Il remet le César de la meilleure photo au film Les Adieux à la reine pour Romain Winding qui remercie le réalisateur Benoît Jacquot. Antoine de Caunes l'interpelle pendant son speech pour lui dire d'arrêter de se gratter les fesses. Franck continue avec les César techniques et c'est là que ses compères des Kaïra, Medi Sadoun et Jib Pocthier arrivent énervés : "Pourquoi tu nous as dit que c'était à Créteil ? Tu voulais te mettre bien ou quoi ?" Medi reprend sa vraie voix, et Jib, porté par Franck, annonce le César du meilleur son, remis à Cloclo. Il revient à Antoine Deflandre, Germain Boulay et Eric Tisserand. Les remerciements sont longs, Antoine de Caunes, puis les Kaïra font de la trottinette en attendant. Le téléphone de Jamel sonne. Ouf, le discours a pris fin.
21h52 : Antoine de Caunes annonce que le Quatar a racheter les César, l'an prochain ce sera les Quatar d'or et cela aura lieu au Parc des princes. Marina Foïs débarque : "C'est horrible de pas avoir le César. Tu te souviens pas de ceux qui l'ont pas." Elle assure à l'assistance que c'est elle qui l'a eu l'an dernier pour Polisse (c'était en vérité Bérénice Bejo pour The Artist) : Même en voyant les images, elle continue d'y croire. Le César du meilleur espoir est Matthias Schoenaerts pour De rouille et d'os de Jacques Audiard. "J'ai connu trois génies dans ma vie, Jacques en est." Il remercie ses proches, dont sa compagne, et dédie ce prix à tous les comédiens qui n'ont pas eu de prix et qui en méritaient. Il rend hommage à son père qui est décédé. Sa partenaire Marion Cotillard est ravie.
21h46 : Avec son téléphone rouge, le président Jamel donne des ordres à Antoine de Caunes. Cette fois, courir avec le drapeau du Maroc. "En France, aujourd'hui chacun devrait avoir le droit d'adapter librement," dit l'animateur. Une actrice qui sait bien s'adapter et qu'on aimerait bien adapter, Céline Sallette, vient remettre le César de la meilleure adaptation : à Jacques Audiard (son 9e César dans sa carrière) et Thomas Bidegain (qui écrit les textes d'Antoine de Caunes ce soir) pour De rouille et d'os. "Les vannes les plus pourries, c'est Thomas," criera Antoine de Caunes.
21h38 : Manu Payet arrive du plancher. La machine ne fonctionne pas et il est à moitié sorti de la scène. Il s'adresse à Mister Costner : "You're American, do you know this system ?" Il lui demande de l'aide pour s'en sortir. Après s'être enfumé, l'acteur français s'en sort. Antoine lui dit : "J'ai adoré Radiostars." Manu rétorque : "Ouais ça va, tout le monde a adoré Radiostars, mais ça a pas fait marcher le film." Le César du meilleur film d'animation est Ernest et Célestine de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier. Antoine de Caunes supplie les gagnants de ne pas faire un discours trop long. "On s'en sort pas mal," dira l'animateur à la fin de leurs remerciements.
21h30 : Antoine de Caunes dit que pour les comédiens d'Amour (Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant), au lien d'envoyer des DVD des films nommés aux César, on a remis des cassettes VHS. Madame Riva sourit à cette pique. Il s'amuse à dire qu'il y a des puces qui permettent de savoir qui a vu quoi, par exemple, Isabelle Huppert a regardé six fois La Vérité si je mens. Isabelle Carré arrive, charmante dans un tailleur noir avec une touche de blanc. Simple et classe. Elle rend hommage à Jean Carmet pour remettre le César du meilleur second rôle masculin : Guillaume de Tonquédec dans Le Prénom. "Sans un bon texte, un comédien n'est rien," dira l'acteur. Il le dédie à sa femme également.
21h22 : Ludivine Sagnier, "délicieuse et mutine" vient remettre le César du meilleur premier film. Jolie comme un bonbon, elle cite Meryl Streep dans La Dame de fer : ...Surveille ton caractère, car il deviendra ta destinée." Le prix du meilleur premier film est attribué à Louise Wimmer de Cyril Mennegun, qui avait déjà reçu le prix Louis Delluc du meilleur premier film. "Il n'y a pas que les actrices qui pleurent," déclare le réalisateur vainqueur. Il le dédie à sa monteuse, et à l'actrice Corinne Masiero : "Il est à toi aussi." Il remercie l'équipe de son film mais aussi les exploitants qui ont défendu le film "comme des fous".
21h16 : Lambert Wilson, en talons et en smoking, remet le César du meilleur espoir féminin. Il est très à l'aise avec ses chaussures. "Je suis un peu vexé. Je ne fais pas partie des César du meilleur espoir féminin." Il retire ses talons. Il fait sortir Céline Dion de son corps (il chante sa chanson dans Sur la piste du Marsupilami). Le meilleur espoir féminin est attribué à Izïa Higelin pour Mauvaise Fille. C'est sa première apparition au cinéma, mais elle a déjà été primée en musique. Elle remercie le réalisateur Patrick Mille qui a réalisé son rêve. Elle est émue mais toujours aussi enthousiaste. Elle dit merci à toute l'équipe, les producteurs. "C'est trop bien ! Je vais aller danser seule dans un coin maintenant."
21h15 : Le discours du maître de cérémonie Antoine de Caunes. Grâce à la polémique de Vincent Maraval, la famille du cinéma ressemble à une vraie famille (avec ses engueulades, ses embrouilles). Il fait des jeux de mots : "Si François est Ozon, combien à l'imaZe ? Les jambes de Marion Cotillard retrouvées en Roumanie." Pour lui, "personne n'est tout à fait mécontent, devant l'échec d'un ami."
21h10 : Comme l'an passé, Antoine de Caunes s'incruste dans les films qui sont nommés aux César. Mais c'est toujours aussi efficace. Il se réveille en sursaut dans Amour à côté d'Emmanuelle Riva. Il se fait nourrir comme un orque par Marion Cotillard dans De rouille et d'os et il danse avec Cloclo. Il arrive à entrer dans le monde d'Astérix et Obélix et dit à Obélix Depardieu qu'on va être taxé à 75%. Comme promis, il fait un clin d'oeil à Sur la piste du Marsupilami, non nommé, en rejouant la scène de Céline Dion. Puis il débarque sur la scène avec des danseurs déchaînés. Le numéro est très bien orchestré, De Caunes est dans son élément.
21h : La grande messe du cinéma a démarré. La cérémonie est dédiée au producteur Daniel Toscan du Plantier et au cinéaste Maurice Pialat. Jamel Debbouze, président de la cérémonie, arrive sous les applaudissements chaleureux de la salle du théâtre du Châtelet. Avec sa nonchalence habituelle, il commence par les remerciements. Il remercie le président de l'académie Alain Terzian de lui avoir donné ce rôle. "Le cinéma, cet art si singulier... c'est avant tout des comédiens qui se mettent. Mais c'est le discours de Guillaume Canet de l'an dernier ?" Il choisit alors l'improvisation. "Je remercie Gérard Lanvin, sans qui je serais pas aussi bien décoré." Il revient sur ses rôles : "J'ai construit un palais pour Cléopâtre... Et maintenant je préside la cérémonie... Oh my God ! Mais je ne suis pas dupe. Si ce soir, on m'a confié cette mission, ce n'est pas seulement parce que je suis espiègle. L'heure est grave. Guillaume Canet a laissé le cinéma dans un sale état."
Il parodie alors le discours du président Hollande. "Moi, président des César..." Une petite pique au fait que son film, Sur la piste du Marsupilami ne soit pas nommé. Il demande un peu de créativité : "Pas de Camping 5 ou d'Astérix 15." Il veut remettre le César du meilleur désespoir féminin à Charlotte Gainsbourg qui l'incarne tellement bien dans ses films. Elle est un peu surprise mais Jamel lui envoie un baiser. Dans son gouvernement, il veut Gérard Depardieu en ministre du tourisme. A la défense : Basile Boli. Et le conseil des ministres le samedi à 23h chez Jean-Pierre Bacri. "Je déclare la 38e cérémonie des César et dernière 'libre' ouverte !"
L'arrivée des stars
20h45 : JoeyStarr, nommé l'an dernier pour Polisse, et Charlotte Gainsbourg sont là, et vont remettre un prix cette année aux César. JoeyStarr embête Laurent Weil, puis fait passer un message à sa mère : "Maman désolé je ne t'ai pas rappelée, je suis un fils indigne." Arrivent ensuite Lambert Wilson qui remettra le César du meilleur espoir féminin. Il est avec Izïa Higelin, nommée dans cette catégorie pour Mauvaise fille. Toujours aussi enthousiaste et charmante, elle est d'abord là pour s'amuser.
20h35 : Emmanuelle Riva, nommée comme meilleure actrice pour Amour et favorite, est accompagnée d'Omar Sy, meilleur acteur l'an dernier, pour discuter avant le début de la cérémonie. Omar est sous le charme de la grande dame qu'elle est. Il a même le droit à un petit baiser de la comédienne. Il revient de Los Angeles où il habite pour les César. Il va remettre le prix de la meilleure actrice. Il va retrouver son ami de Trappes, Jamel et dit avec humour : "Avant, quand on venait à Châtelet, ce n'était pas pour ça !"
20h20 : L'équipe de la comédie Le Prénom est présente dans les coulisses et fait part de son bonheur, Patrick Bruel, nommé comme meilleur acteur, en tête. Marion Cotillard arrive, nommée comme meilleure actrice pour De rouille et d'os. Elle est très heureuse que le film ait eu son public en France. "Les César, c'est beaucoup de joie," dit-elle.
20h15 : Kevin Costner est de retour et parle de son bonheur de recevoir un César d'honneur. Il est venu avec son épouse. Il tourne actuellement un film en France (Three Days to Kill). Jamel Debbouze est enchanté d'avoir Robin des bois devant lui ! Jamel lui demande d'où vient sa classe : "Why you beau gosse ?" La star américaine répond qu'elle n'aime pas parler de son look.
19h50 : Jamel Debbouze est déjà prêt, noeud papillon au cou. Il comble l'absence de Kevin Costner, César d'honneur, qui fuit le micro du journaliste Laurent Weil car il a un problème d'oreillette... Il peut avoir un aperçu des anciens présidents de la cérémonie comme Charlotte Gainsbourg.