Deux défilés milanais, deux looks marquants de la part de la princesse Charlene. Tandis que le prince Albert II de Monaco, tout juste rentré du Pérou et de la réunion du CIO portant sur l'attribution des JO 2024 et 2028, est reparti en déplacement, à New York cette fois dans le cadre de l'assemblée générale des Nations unies, son épouse a délaissé quelques heures leurs enfants le prince Jacques et la princesse Gabriella afin de les consacrer à son amour pour la mode.
Fidèle à la griffe suisse Akris et à la maison Christian Dior, dont elle a même orchestré le spectaculaire retour sur le Rocher en 2013, Charlene de Monaco, est aussi très proche du couturier Giorgio Armani, auquel elle avait confié le soin de confectionner sa robe de mariée, en 2011. De passage à Milan pour la Fashion Week dans la cité lombarde, elle n'a pas manqué le défilé résolument anti-morosité du créateur star.
Après avoir fait une apparition éblouissante au show Versace, vêtue d'une robe particulièrement audacieuse qui semblait répondre aux pièces métallisées arborées par Carla Bruni-Sarkozy, Claudia Schiffer, Naomi Campbell, Cindy Crawford et Helena Christensen réunies autour de Donatella Versace et à la mémoire de son défunt frère Gianni, la princesse de 39 ans a totalement changé de parti pris : blazer et pantalon à pince gris pied de poule, trench taupe portée en cape et chaussures plates en peau de serpent composaient sa tenue - très "pro" - dédiée à ce rendez-vous, pour lequel elle a été accueillie par Roberta Armani, la nièce du couturier, en charge des relations publiques de la marque.
Charlene a pu retrouver du côté du front row le pilote de Formule 1 Lewis Hamilton, qu'elle avait précédemment pour voisin lors de la présentation Versace, mais aussi l'élégante actrice Cate Blanchett, égérie Armani qui a incarné le parfum Si et qui avait pour l'occasion elle aussi adopté un style androgyne de la marque. Livia Guggioli, l'épouse de l'acteur Colin Firth, était également présente pour le défilé de la collection Armani printemps-été 2018, plein d'énergie face à l'austérité ambiante : "Je ne vois pas pourquoi je devrais céder à la tristesse et rendre les femmes encore plus tristes. Dans ces moments de tristesse, je réponds avec des couleurs", a témoigné le créateur de 83 ans, se disant attiré par diverses teintes plutôt que par des références artistiques ou culturelles. De fait, on pouvait découvrir dans cette collection toute une palette de tonalités pastels, notamment des bleu clair et des roses.