Charlotte Gainsbourg en couverture de Madame Figaro, édition du 4 mai 2012© BestImage
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Entre l'explosion de son talent dans L'Effrontée et sa performance dans Antichrist, couronnée d'un prix d'interprétation à Cannes, Charlotte Gainsbourg n'a pas grand-chose à prouver encore en tant qu'actrice. Elle ne se prive pas pour autant de défi, puisqu'elle revient en septembre devant la caméra de Lars von Trier, pour tourner dans The Nymphomaniac, film X retraçant la vie sexuelle d'une femme, où elle sera cependant doublée pour certaines scènes. Avant ce challenge, c'est dans la musique que la fille de Serge Gainsbourg et Jane Birkin veut s'affirmer : sur scène pour la tournée en France avec son album Stage Whisper et l'artiste Connan Mockasin, qui débute le 10 mai. Musique, cinéma et famille, Charlotte Gainsbourg se livre encore une fois pour Madame Figaro et Grazia. Des confidences toujours sous le signe de la décontraction et de la franchise.
Après avoir fait les portraits de sa mère, Jane Birkin, et de sa belle-mère Bambou, Charlotte Gainsbourg se livre cette fois à propos de son père. S'il venait d'une éducation très stricte, Serge Gainsbourg, très à cheval sur les bonnes manières, ne supportait pas qu'on dise les gros mots à moitié : "J'avais la manie de dire mince, il m'engueulait : Dis merde !" (Grazia) Dans la même interview, elle parlera aussi de sa soeur, Lou Doillon - dont le père est le cinéaste Jacques Doillon : "On est vraiment soeurs, et vraiment différentes. On était très proches quand elle était bébé. Je la dessinais, je la prenais en photo, elle était tellement drôle." Complice, Lou s'est fait cachottière avec son album : "Son single, il a fallu que je le trouve moi-même sur le Net. Elle est plutôt discrète avec ça. En tout cas, j'ai adoré ce que j'ai entendu."
La famille, pillier de l'artiste Gainsbourg qu'elle est. L'an dernier, elle donnait naissance à son troisième enfant, Joe, sa deuxième fille : "Si je me laissais aller, je ne ferais que ça, des enfants.... Chaque enfant me pousse à faire des choses, et même à rajeunir, à être moins sérieuse, moins responsable, et j'ai comme l'impression que plus j'aurais d'enfants, plus je serais légère." (Grazia)
La légerté s'envole néanmoins quand Charlotte Gainsbourg parle de celui qui l'a fait briller dans L'Effrontée et La Petite voleuse, le réalisateur Claude Miller, décédé le 4 avril : "J'avais 14 ans. Le cinéma me faisait rêver et il m'a offert ce rôle. Il y aurait tellement à dire sur lui, sur nous... Claude a occupé une place énormedans ma vie. À un moment donné, tout est passé par lui..." (Madame Figaro)
Actrice et chanteuse sans réclamer quelque statut que ce soit, Charlotte Gainsbourg se retrouve une nouvelle fois à Cannes. En effet, le film qu'elle a tourné avec Pete Doherty, Confession d'un enfant du siècle, sera présenté au festival. Cependant, celle qu'on a vu briller pour L'Arbre, ou encore pour recevoir son prix avec Antichrist, ne sera pas de la partie cette année, prise par sa tournée, explique-t-elle dans les pages de Madame Figaro. Elle ne sera donc pas aux côtés du rockeur britannique à la vie dissolue. Ce dernier avait abordé leur relation de manière très directe dans un magazine anglais, ce qui n'a pas vraiment plu à Charlotte Gainsbourg : "Je trouve cela très choquant," dit-elle, toujours à Madame Figaro.
Retrouvez les interviews dans leur intégralité dans Grazia et dans Madame Figaro, (édition du 4 mai)
Après avoir fait les portraits de sa mère, Jane Birkin, et de sa belle-mère Bambou, Charlotte Gainsbourg se livre cette fois à propos de son père. S'il venait d'une éducation très stricte, Serge Gainsbourg, très à cheval sur les bonnes manières, ne supportait pas qu'on dise les gros mots à moitié : "J'avais la manie de dire mince, il m'engueulait : Dis merde !" (Grazia) Dans la même interview, elle parlera aussi de sa soeur, Lou Doillon - dont le père est le cinéaste Jacques Doillon : "On est vraiment soeurs, et vraiment différentes. On était très proches quand elle était bébé. Je la dessinais, je la prenais en photo, elle était tellement drôle." Complice, Lou s'est fait cachottière avec son album : "Son single, il a fallu que je le trouve moi-même sur le Net. Elle est plutôt discrète avec ça. En tout cas, j'ai adoré ce que j'ai entendu."
La famille, pillier de l'artiste Gainsbourg qu'elle est. L'an dernier, elle donnait naissance à son troisième enfant, Joe, sa deuxième fille : "Si je me laissais aller, je ne ferais que ça, des enfants.... Chaque enfant me pousse à faire des choses, et même à rajeunir, à être moins sérieuse, moins responsable, et j'ai comme l'impression que plus j'aurais d'enfants, plus je serais légère." (Grazia)
La légerté s'envole néanmoins quand Charlotte Gainsbourg parle de celui qui l'a fait briller dans L'Effrontée et La Petite voleuse, le réalisateur Claude Miller, décédé le 4 avril : "J'avais 14 ans. Le cinéma me faisait rêver et il m'a offert ce rôle. Il y aurait tellement à dire sur lui, sur nous... Claude a occupé une place énormedans ma vie. À un moment donné, tout est passé par lui..." (Madame Figaro)
Actrice et chanteuse sans réclamer quelque statut que ce soit, Charlotte Gainsbourg se retrouve une nouvelle fois à Cannes. En effet, le film qu'elle a tourné avec Pete Doherty, Confession d'un enfant du siècle, sera présenté au festival. Cependant, celle qu'on a vu briller pour L'Arbre, ou encore pour recevoir son prix avec Antichrist, ne sera pas de la partie cette année, prise par sa tournée, explique-t-elle dans les pages de Madame Figaro. Elle ne sera donc pas aux côtés du rockeur britannique à la vie dissolue. Ce dernier avait abordé leur relation de manière très directe dans un magazine anglais, ce qui n'a pas vraiment plu à Charlotte Gainsbourg : "Je trouve cela très choquant," dit-elle, toujours à Madame Figaro.
Retrouvez les interviews dans leur intégralité dans Grazia et dans Madame Figaro, (édition du 4 mai)