Charlotte Gainsbourg et sa mère Jane Birkin en juillet 2010© BestImage
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Le festival de Cannes l'attend sur son tapis pour Confession d'un enfant du siècle, Charlotte Gainsbourg se prépare aussi pour une tournée en France avec son album Stage Whisper. Une artiste aux multiples facettes qui compte bien se dépasser, encore une fois, dans le prochain film de Lars von Trier, The Nymphomaniac, un film qui va décrypter la vie sexuelle d'une femme... Audacieuse, Charlotte Gainsbourg véhicule également l'image d'une personne discrète. Pourtant, elle n'est jamais avare de déclarations franches et déroutantes. Pour le supplément Styles de L'Express, elle se penche son passé et parle des femmes qui ont marqué sa vie. Des confessions intimes et touchantes.
Nombreuses sont les femmes qui ont un poids important dans la vie de Charlotte Gainsbourg. Elle évoquera ses grands-mères, Marilyn Monroe en tant que chanteuse, l'actrice Gena Rowlands ou bien les modèles des peintre qu'elle affectionne. Bien évidemment, elle choisira de parler de sa mère, Jane Birkin : "Je l'imagine un peu comme un triptyque ! [rires] Il y a eu la période Serge Gainsbourg, la période Jacques Doillon et puis la période Jane 'seule'. Je la revois avec mes yeux d'enfant, à côté de mon père. Ils avaient vraiment une vie à eux, détachée de nous. [...] Avec Jacques Doillon, tout a changé : c'était la vraie vie de famille, le noyau. [...] Et notre petite soeur Lou [Doillon] est née. Paradoxalement, c'est au moment où ma mère a commencé à être présente que j'ai pris mon envol. Je suis devenue indépendante et assez sauvage. C'est aussi à cette époque - je devais avoir 14 ans - que j'ai pris conscience de la beauté de ma mère, de son talent, sa voix.... Ce qui n'a pas été évident à vivre, parce que j'ai commencé à être très complexée. Quand, un jour, je lui ai avoué, elle est tombée des nues. Malgré cela, les critères de beauté m'ont obsédée pendant longtemps. J'ai fini par réaliser que ce n'était pas du tout de la faute de ma mère. Peut-être, involontairement, celle de mon père..."
Dans cette même dynamique de confidences, la compagne d'Yvan Attal, mère de trois enfants, aborde sa relation avec sa belle-mère, Bambou, compagne de Serge Gainsbourg : "C'était plutôt une grande soeur : avec elle, j'ai fait les 400 cents coups ! [...] Et à nouveau, j'étais devant un autre canon de beauté - avec une sexualité débridée et sans censure... Mais elle n'a pas représenté que cela : elle s'est vraiment occupée de moi. Mon père dormait jusqu'à 14 heures et moi, à 10 ans, je me levais tôt. [...] Je considère Bambou comme une seconde maman. Et j'aime faire partie de toute cette famille de femmes."
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le supplément Styles de L'Express du 2 mai 2012
Nombreuses sont les femmes qui ont un poids important dans la vie de Charlotte Gainsbourg. Elle évoquera ses grands-mères, Marilyn Monroe en tant que chanteuse, l'actrice Gena Rowlands ou bien les modèles des peintre qu'elle affectionne. Bien évidemment, elle choisira de parler de sa mère, Jane Birkin : "Je l'imagine un peu comme un triptyque ! [rires] Il y a eu la période Serge Gainsbourg, la période Jacques Doillon et puis la période Jane 'seule'. Je la revois avec mes yeux d'enfant, à côté de mon père. Ils avaient vraiment une vie à eux, détachée de nous. [...] Avec Jacques Doillon, tout a changé : c'était la vraie vie de famille, le noyau. [...] Et notre petite soeur Lou [Doillon] est née. Paradoxalement, c'est au moment où ma mère a commencé à être présente que j'ai pris mon envol. Je suis devenue indépendante et assez sauvage. C'est aussi à cette époque - je devais avoir 14 ans - que j'ai pris conscience de la beauté de ma mère, de son talent, sa voix.... Ce qui n'a pas été évident à vivre, parce que j'ai commencé à être très complexée. Quand, un jour, je lui ai avoué, elle est tombée des nues. Malgré cela, les critères de beauté m'ont obsédée pendant longtemps. J'ai fini par réaliser que ce n'était pas du tout de la faute de ma mère. Peut-être, involontairement, celle de mon père..."
Dans cette même dynamique de confidences, la compagne d'Yvan Attal, mère de trois enfants, aborde sa relation avec sa belle-mère, Bambou, compagne de Serge Gainsbourg : "C'était plutôt une grande soeur : avec elle, j'ai fait les 400 cents coups ! [...] Et à nouveau, j'étais devant un autre canon de beauté - avec une sexualité débridée et sans censure... Mais elle n'a pas représenté que cela : elle s'est vraiment occupée de moi. Mon père dormait jusqu'à 14 heures et moi, à 10 ans, je me levais tôt. [...] Je considère Bambou comme une seconde maman. Et j'aime faire partie de toute cette famille de femmes."
Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le supplément Styles de L'Express du 2 mai 2012