Rien n'empêchera donc Chelsea Handler de se déshabiller. Ni le ridicule, ni la pudeur, ni... le froid : pour clore une année 2014 qui l'a déjà vue dévoiler cranement son anatomie à des fins militantes - mais aussi, à n'en pas douter, pour captiver son public -, la comédienne américaine de 39 ans s'affiche seins nus en plein hiver en haute montagne...
En guerre contre la politique de censure d'Instagram, que l'amuseuse publique a déjà défié à plusieurs reprises depuis l'été dernier en enlevant le haut comme le bas, elle a sorti une nouvelle fois l'artillerie lourde vendredi soir (26 décembre), publiant sur le réseau social de partage de photos un cliché osé : au sommet d'une montagne enneigée, l'ex-animatrice du show télé Chelsea Lately, dont elle a servi le 26 août le dernier numéro sur la chaîne E!, fait mine de chercher Chunk, son chien - "j'ai perdu Chunk en montagne", écrit-elle. La main devant le front pour se protéger de la lumière de soleil, le regard sur l'horizon, Chelsea Handler est parée pour une expédition polaire (pantalon de ski, casque et masque, sac à dos, hélico)... poitrine à l'air ! Une image qui, comme elle devait s'y attendre, n'a pas plu à Instagram, qui l'a fait disparaître bien vite.
Qu'à cela ne tienne, c'est sur Twitter que l'intenable blonde a eu le dernier mot de ce nouveau chapitre : "J'ai retrouvé Chunk. C'est Instagram qui l'avait !", s'exclame-t-elle malicieusement en légende d'une photo, prise dans les mêmes conditions glaciales, où elle lève les bras au ciel, exposant encore sa nudité de manière frontale.
La guéguerre promet de faire rage en 2015, après avoir été déclarée en octobre : Chelsea Handler, qui avait alors déjà exposé sa nudité au mois d'août, dévêtue dans un vestiaire, s'était emportée après la suppression d'une photo d'elle montant à cheval seins nus, parodique du président russe Vladimir Poutine. "La supprimer, c'est sexiste, s'était-elle alors insurgée sur Twitter. J'ai absolument le droit de prouver que j'ai un plus beau corps que Poutine. Si un homme poste une photo de ses tétons, ça passe, mais pas si c'est une femme ? On est en 1825 ?"
Depuis, Chelsea Handler, qui propose sur Netflix son spectacle corrosif Uganda Be Killing Me ?, s'est illustrée également de dos en pastichant la couverture de Kim Kardashian cul nu pour Paper Magazine, se prenant en photo culotte baissée dans sa salle de bains au mois de novembre : "Vous pouvez croire que plus de deux culs tiennent sur le même écran ? Devinez lequel est vrai. A toi de jouer, Instagram", provoquait-elle. Quelques jours après, elle s'allongeait fesses à l'air sur un banc public...
Dernièrement, elle était très glamour, en robe de soirée mais la culotte sur les chevilles, avec une nouvelle pique pour son ex-réseau social préféré : "T'inquiète, je ne montrerai jamais mon pikachu [on vous laisse deviner la partie de son anatomie qu'elle désigne ainsi, NDLR], 1) parce que j'ai de la famille, et 2) ah oui... le TALENT. Merci d'avoir mis les règles au clair, Instagram."
On a hâte de connaître la suite, d'autant que Chelsea Handler n'est pas la seule à se montrer très critique envers les censeurs d'Instagram, qu'elle juge rétrogrades : la campagne Free The Nipple, orchestrée en marge du film éponyme signé Lina Esco et censurée par la plupart des réseaux sociaux, s'est attiré des renforts très people pour faire valoir un droit que la femme américaine ne se voit pas reconnaître dans cinquante Etats.