Avant de se donner la mort dans un geste désespéré le 20 juillet dernier, Chester Bennington s'était assuré de mettre ses proches à l'abri du besoin, notamment en achetant une nouvelle propriété familiale. Le leader du groupe Linkin Park avait également rédigé un testament, dont l'un des extraits a été consulté et dévoilé jeudi 19 octobre par le site TMZ. Le père de famille y évoquait sa principale volonté : que ses enfants "restent proches [lorsqu'il] ne serai[t] plus là".
Chester Bennington était papa de quatre garçons et deux filles : Jaime (né en 1996) et Isaiah (né en 1997), dont la mère est son amour de jeunesse Elka Brand, Draven (né en 2002), issu de son premier mariage avec Samantha Olit, puis Tyler (né en 2006) et les jumelles Lily et Lila (nées en 2011), fruits de son second mariage avec Talinda, sa veuve. "Je demande que les mères de mes enfants encouragent et autorisent mes enfants à se rendre visite et qu'ils continuent de voir ma famille et la famille de mon épouse de façon régulière afin que mes enfants sachent qu'ils ont une famille aimante et élargie", avait écrit le chanteur.
On apprend également que l'exécuteur testamentaire de Chester Bennington est bien son épouse Talinda. Celle-ci devra ainsi gérer son héritage afin de subvenir aux différents besoins de ses enfants. Les détails liés à la fortune personnelle du chanteur (montant, succession, etc...) sont précieusement conservés et devraient rester secrets.
Fin août, la première épouse de l'artiste américain, Samantha Olit, s'était manifestée avec colère pour critiquer Talinda Bennington, assurant que cette dernière n'avait "jamais traité de manière équitable" son fils Draven (15 ans), qu'elle aurait empêché de "partager sa prière avec ses frères et soeurs" lors des obsèques de Chester Bennington. Elle avait également évoqué des questions d'ordre matériel et légal, affirmant que des documents de justice prouvaient que Chester Bennington avait pris ses dispositions pour son fils cadet. L'histoire ne dit pas si les rancoeurs ont été apaisées depuis...