Nous pensions Chris Brown presque tiré d'affaire, mais il n'en est rien. La justice ne souhaite visiblement pas lâcher le chanteur de 24 ans, dont la période probatoire vient d'être restaurée et allongée. Breezy va devoir retrousser ses manches et effectuer de nouveaux travaux d'intérêt général. L'heure n'est plus à la fête...
Dans la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 août, Chris Brown était surpris à la sortie du Hooray Henry's, une nouvelle boîte de nuit branchée à West Hollywood, dont l'acteur David Arquette est un des copropriétaires. L'interprète de Don't Think They Know (extrait de X, son sixième album à venir) s'y était rendu pour fêter l'abandon des charges dans son cas de délit de fuite, suite d'un accrochage en voiture survenu à Los Angeles le 21 mai. Souriant et libéré, Chris Brown, déjà blanchi dans l'affaire de son altercation avec le rappeur Drake (le 14 juin 2012 au W.i.P à New York), semblait sur le point de remonter la pente. C'était sans compter sur le bureau du procureur de Los Angeles, qui désire à tout prix l'enfoncer et lui a ordonné d'exécuter 1000 nouvelles heures de TIG.
Ce vendredi 16 août, Chris Brown a assisté avec son avocat Mark Geragos à une audience à la Cour Supérieure de Los Angeles pour entendre la sentence, dans un autre dossier : celui de la falsification du rapport concernant ses heures de travaux d'intérêt général, infligées en 2009 après son agression sur sa petite amie Rihanna. Le chanteur les aurait effectuées en Virginie, l'État d'où il est originaire, mais le procureur est convaincu qu'il y a eu fraude. Il devra les refaire à L.A. et sous la supervision du la police du comté. Sa mise a l'épreuve devrait prendre fin en août 2014.
Il s'agit d'un nouveau coup au moral pour Chris Brown, récemment victime d'une attaque provoquée par "une fatigue intense et un stress émotionnel extrême" et objet d'une plainte de Sha'Keir Duarte. Le cousin du chanteur Frank Ocean, présent lors de la bagarre entre les deux artistes à Los Angeles, dans la nuit du 27 au 28 janvier, accuse Chris Brown d'avoir enjoint à son garde du corps répondant au surnom de "Hood" de le tabasser.
Le plaignant, atteint d'une commotion cérébrale après avoir subi une douzaine de coups de pied, exige d'être dédommagé.
I.N.