
Experte en communication - elle a été journaliste en région Rhône-Alpes et est créatrice de la revue Le Féminin - Christelle Bardet a repris les relations publiques de la boîte Elge Productions, la société de Laurent Gerra, et a joué un rôle majeur dans la carrière de ce dernier. Alors quand cette femme est en colère, elle sait faire passer son avis, même s'il aborde un sujet délicat : les étoiles Michelin !
Sur son compte Instagram, la mère de la fille de Laurent Gerra, Célestine (4 ans), a partagé une nouvelle qui l'a beaucoup énervée : "Le Guide Michelin n’a plus d’étoiles dans les ventes, alors il en arrache aux grands chefs pour faire du bruit. Quand on n’a plus de crédibilité, il ne reste que le scandale pour exister." Pourquoi cette décision de retirer sa troisième étoile au chef Georges Blanc (il la détenait depuis 1981) affecte autant Christelle Bardet ? Parce que l'expert de la cuisine est très proche d'elle et de Laurent Gerra. Ce dernier est très impliqué dans la gastronomie lyonnaise en étant à la tête de 5 restaurants. Laurent Gerra s'est également exprimé sur RTL, où il propose tous les matins de la semaine sa chronique, disant trouver ce choix "honteux".

"Georges, je l’ai toujours connu, il fait partie de la famille. Quand ma mère travaillait chez lui, j’allais à la maternelle avec son fils, Frédéric. Comme lui, je suis né à Bourg-en-Bresse. Nous aimons la vie et les plaisirs de la table. Tout cela nous rapproche", expliquait Laurent Gerra à Paris Match à propos de Georges Blanc. Ce dernier lui a fait un bel hommage en baptisant un auditorium à son nom, au cœur de Vonnas, village de Bresse où il est l'un des plus grands notables.
Georges Blanc est le seul chef à perdre une étoile dans ce nouveau cru du Guide Michelin. "On ne s'y attendait pas", a réagi auprès de l'AFP le chef de 82 ans. "Il va manquer une étoile qui s'efface, donc on va faire avec les deux étoiles. Il n'y a pas de problème. J’ai vécu plus longtemps avec trois étoiles que depuis ma naissance à l’arrivée de la troisième étoile", a souligné le chef, aujourd’hui à la tête d’un empire d’une dizaine d’établissements et de plus de 300 salariés. De son côté, Gwendal Poullennec, directeur du guide, a déclaré : "Je peux vous assurer que les équipes du guide Michelin cette année, comme les suivantes, vont continuer à suivre cette table avec la même bienveillance, la même exigence, mais toujours la même envie pour refléter dans nos classements l’évolution de la qualité de la table», a pour sa part déclaré, tout en saluant «la longévité dans la qualité de la Maison Blanc."