L'ancien champion des 12 Coups de midi (TF1) est de nouveau un homme libre. C'est le 19 octobre dernier que Christian Quesada a quitté la prison de Perpignan. Une information dévoilée par nos confrères du Midi Libre.
La nouvelle était tombée en septembre. Christian Quesada a été incarcéré à la prison de Perpignan le 26 septembre, alors qu'il était placé en liberté conditionnelle depuis mars 2021, après avoir passé deux années en prison pour corruption de mineures et détention d'images pédopornographiques. La raison ? Il n'avait pas rempli ses obligations judiciaires. Ainsi, à l'issue d'une audience devant le juge d'application des peines le 6 octobre, il a été décidé que le père de famille était condamné à une peine de prison d'un mois. Vingt-deux jours plus tard, il a retrouvé sa liberté comme l'explique Midi Libre.
L'affaire remonte à l'année 2019 après qu'une jeune fille mineure a porté plainte contre lui. A l'époque, elle a expliqué qu'elle avait dialogué sur internet avec une soit-disant fille se faisant passer pour une mineure et lui demandant de se dévêtir. Par la suite, des centaines d'images et de vidéos compromettantes de mineurs et d'enfants subissant des viols et agressions sexuelles avaient été retrouvées sur ses ordinateurs. Si Christian Quesada avait reconnu les faits, il avait tout de même précisé qu'il n'avait jamais commis d'agression sexuelle. Il avait ainsi été condamné à trois ans de prison pour corruption de mineurs et détention et diffusion d'images pédopornographiques en 2020. Il avait été placé en liberté conditionnelle en 2021 et avait donc quitté la prison de Bourg-en-Bresse. Mais il était dans l'obligation de suivre certaines règles, comme celle de ne pas entrer en contact avec des mineurs, de ne pas quitter le territoire, et une obligation de suivre des soins psychiatriques et en addictologie. Il avait aussi l'obligation de chercher du travail et, à cause d'un "manque d'investissement dans ses recherches de formation et d'emploi", il a de nouveau été emprisonné à Perpignan cette fois.
Il était déjà connu des services de police puisqu'il avait déjà été condamné une première fois en 2002 pour exhibition sexuelle et en 2009 pour détention et consultation d'images pédopornographiques.