La polémique est-elle arrivée à point nommé ? Depuis lundi, Christophe Alévêque, qui s'est fait remarquer par ses propos très durs envers Zinedine Zidane, est sur la scène du théâtre du Rond-Point dans son nouveau spectacle. Dans Les Monstrueuses actualités, il passe en revue les informations du moment à la manière d'un Guy Bedos et chante sa désillusion et sa colère accompagné d'un orchestre.
À l'occasion de ce retour sur scène, Alévêque répond aux questions de France-Soir qui s'intéresse forcément à l'affaire Zidane. Le footballeur aurait porté plainte contre le comédien, selon une information RTL, pour diffamation et injures publiques, quand ce dernier déclarait notamment "ce mec est un panneau publicitaire qui a trois neurones", dans une interview pour Sportmag. C'est surtout le soutien de Zinedine Zidane au Qatar pour l'organisation de la coupe du monde (et le chèque de 11 millions d'euros qu'il aurait reçu à cette occasion) qui a déclenché sa colère.
Voilà ce qu'il en dit aujourd'hui dans France-Soir : "J'ai reconnu avoir tenu des propos un peu extrêmes [il a en effet retiré certaines de ses paroles qu'il considérait imbéciles, ndlr] et je m'en excuse. Je ne lui en veux pas personnellement. Maintenant, je pense toujours que c'est un pitre et un clown. Mon tort a été de m'attaquer à un symbole et non à un homme. Ça m'est retombé dessus parce que j'ai dit tout haut ce que d'autres pensent tout bas. Ma colère est à la hauteur de l'admiration que j'ai pu porter à ce mec-là avant le fameux coup de boule de la coupe du monde."
De fait, doit-on s'attendre à un spectacle policé ? Sûrement pas. Dans la même interview, le comédien reconnaît s'être éloigné des médias et de sa position de chroniqueur (pour Laurent Ruquier par exemple) car "cela fait un moment que l'on n'est plus libre de dire ce que l'on pense vraiment" à la télévision. La scène restant pour lui, comme pour Stéphane Guillon, un rare espace de liberté.
Rendez-vous au théâtre du Rond-Point pour en juger sur pièce !