N'est pas princesse qui veut. Mais à l'amour rien d'impossible. Clotilde Courau en est la preuve. L'actrice de 53 ans a épousé le prince Emmanuel-Philibert de Savoie en 2003. Une relation pour laquelle elle a fait beaucoup moins de sacrifices que d'autres car, contrairement à Meghan Markle, Clotilde a eu la chance de pouvoir poursuivre sans encombre sa carrière de comédienne. Mais appartenir à une famille royale ou princière demande des concessions et beaucoup d'implication. Un rôle primordial qu'elle inculque d'ores et déjà à sa grande fille Vittoria, 19 ans, prochaine héritière après son père.
Pour l'heure, la jeune femme, mannequin, profite de son adolescence et du physique attrayant de ses parents en embrassant une carrière de mannequin. Mais cela ne l'empêche pas de se pencher sérieusement sur son avenir à la tête de l'empire de Savoie, de Venise et du Piémont. Sa maman fait tout pour la préparer : "Il faut avant tout qu'elle trouve sa propre voie, ensuite qu'elle connaisse l'histoire de sa famille et qu'elle s'interroge, tout comme sa soeur cadette, par rapport à ce que voudrait dire être héritière d'une famille aussi ancienne" indique-t-elle dans une interview pour le site suisse L'illustré.
Appartenir à un tel clan demande des efforts : "[Vittoria et Luisa] doivent savoir ce que cette famille a fait. Plus l'être est formé, plus il est enraciné et construit – c'est l'éducation que j'ai envie de donner à mes enfants – et plus il saura être juste dans ses responsabilités vis-à-vis d'une famille qui a autant compté à un moment donné dans l'Histoire et qui compte d'ailleurs toujours, symboliquement, bien entendu."
Je me suis consacrée à l'éducation de mes filles
Clotilde Courau n'espère qu'une chose : que Vittoria s'épanouisse et qu'elle puisse surtout faire ce qui lui plaît, comme elle a eu elle-même la chance de pouvoir le faire en poursuivant sa carrière d'actrice malgré les obstacles qu'elle a rencontrés : "J'ai acté le fait d'être une femme indépendante qui menait une carrière et qui y tenait. J'aurais été avocate ou médecin, peut-être que ça aurait été plus simple dans cette fonction et ce mariage. Cela aurait moins choqué que je poursuive mon métier. Moi, ça m'étonne qu'au XXIe siècle le métier de comédienne, dans certaines strates traditionalistes de la société, puisse encore être considéré comme quelque chose de léger, de pas très sérieux." Elle a pourtant bien prouvé que les deux n'étaient pas incompatibles !