Coluche au festival de Cannes en 1985© BestImage
La suite après la publicité
La guerre n'est pas gagnée, mais une bataille vient d'être remportée par les héritiers de Coluche, dans ce conflit où d'énormes sommes d'argent sont en jeu entre le producteur Paul Lederman et l'ex-femme de l'humoriste et acteur, ainsi que ses deux enfants, et ce depuis plus de vingt ans. La justice vient de donner raison à la famille ce 19 octobre, puisqu'elle a rejeté la demande du producteur de retarder le procès en appel. En effet, en 2010, il avait été condamné à verser 1,1 million d'euros d'arriérés de droits d'auteurs à Véronique Colucci et ses fils, Romain, 39 ans, et Marius, 35 ans.
La querelle démarre à la mort de Coluche en 1986, le fisc réclamant la somme de 6,1 millions de francs, un fardeau que l'ex-épouse de Coluche refuse de payer. "En 1988, elle abandonne au producteur, contre 1,5 million de francs ses droits sur les sketches cédés par Coluche lors de leur divorce", explique Le Figaro. La fin de la lutte ? Non, car, une fois devenus adultes, les fistons de Coluche veulent leur part du gâteau. Après avoir réclamé la totalité de l'héritage, les Colucci se font traiter d'ingrats par le producteur. En 1998, Marius et Romain Colucci revendiquent leurs droits sur des sketches, qui ne sont pas compris selon eux dans l'accord que leur mère avait conclu.
Nous arrivons en 2010, le tribunal de grande instance de Paris a condamné Paul Lederman à payer aux enfants de Coluche 1,1 million d'euros au titre des droits dus depuis 1978 sur 21 sketches. Une décision dont le producteur avait fait appel, demandant ensuite un sursis à statuer, consistant à obtenir un délai supplémentaire avant le procès en appel. Mais la justice en a décidé autrement, rejetant sa requête. Les Colucci et leur avocat maître Isabelle Wekstein retrouveront leur ennemi le 10 janvier pour fixer la date du procès.
La situation se double d'une autre plainte au niveau pénal : les Colucci ont porté plainte pour escroquerie, faux et usage de faux contre le producteur soupçonné d'avoir falsifié un document pour servir sa cause. "Un juge d'instruction du pôle financier de Paris est en charge de cette dernière enquête et devrait se prononcer dans les prochains mois sur un éventuel renvoi du producteur devant un tribunal correctionnel", indique Le Figaro.
La querelle démarre à la mort de Coluche en 1986, le fisc réclamant la somme de 6,1 millions de francs, un fardeau que l'ex-épouse de Coluche refuse de payer. "En 1988, elle abandonne au producteur, contre 1,5 million de francs ses droits sur les sketches cédés par Coluche lors de leur divorce", explique Le Figaro. La fin de la lutte ? Non, car, une fois devenus adultes, les fistons de Coluche veulent leur part du gâteau. Après avoir réclamé la totalité de l'héritage, les Colucci se font traiter d'ingrats par le producteur. En 1998, Marius et Romain Colucci revendiquent leurs droits sur des sketches, qui ne sont pas compris selon eux dans l'accord que leur mère avait conclu.
Nous arrivons en 2010, le tribunal de grande instance de Paris a condamné Paul Lederman à payer aux enfants de Coluche 1,1 million d'euros au titre des droits dus depuis 1978 sur 21 sketches. Une décision dont le producteur avait fait appel, demandant ensuite un sursis à statuer, consistant à obtenir un délai supplémentaire avant le procès en appel. Mais la justice en a décidé autrement, rejetant sa requête. Les Colucci et leur avocat maître Isabelle Wekstein retrouveront leur ennemi le 10 janvier pour fixer la date du procès.
La situation se double d'une autre plainte au niveau pénal : les Colucci ont porté plainte pour escroquerie, faux et usage de faux contre le producteur soupçonné d'avoir falsifié un document pour servir sa cause. "Un juge d'instruction du pôle financier de Paris est en charge de cette dernière enquête et devrait se prononcer dans les prochains mois sur un éventuel renvoi du producteur devant un tribunal correctionnel", indique Le Figaro.