Sorti de prison en toute discrétion lundi 28 octobre après deux ans de détention, Conrad Murray, reconnu coupable d'homicide involontaire après la mort brutale de Michael Jackson survenue en 2009, n'aura pas attendu bien longtemps avant de s'épancher en déclarations chocs. Tandis qu'il renoue avec les siens, et notamment son fils Che Giovanni, l'ex-médecin de feu le Roi de la Pop a en effet été cueilli par TMZ au volant de son véhicule et ne s'est pas fait prier pour répondre aux questions du célèbre site d'informations.
Jugé en 2010, Conrad Murray a été identifié par la justice américaine comme étant le seul responsable du décès tragique de Michael Jackson causé par une surdose de Propofol, puissant anesthésiant. Il y a trois ans, le verdict était sans appel : condamné dans ce dossier, le docteur le plus détesté des États-Unis allait payer pour ces actes et effectuer une peine de quatre ans de prison ferme (il a été libéré plus tôt pour bonne conduite et surtout en raison de la surpopulation carcérale). Pourtant, aujourd'hui, Conrad Murray n'en démord toujours pas et continue inlassablement de clamer son innocence, tout en se qualifiant volontiers de "représentant" de la mémoire de Michael Jackson. "D'abord, j'ai toujours profondément aimé Michael et je l'admire plus que n'importe qui. Je pense qu'il serait complètement outré, vraiment outré de voir ce qui m'est arrivé, parce qu'il connaît la vérité, et la vérité, c'est que je ne lui ai jamais fait de mal", a-t-il assuré sans ciller.
Comme le précise TMZ, la version de Conrad Murray diverge bien évidemment de l'histoire "officielle" : celui qui se définit comme étant un "homme d'amour, de paix et de respect" prétend que Michael Jackson s'est administré tout seul la dose fatale de Propofol, en son absence et sans qu'il n'y ait rien pu faire. Alors, Conrad Murray véritable innocent devenu victime ou coupable qui excelle dans l'art de cacher son jeu ? Le fait est que quatre ans après la mort du King of Pop, le trouble persiste et les zones d'ombre ne sont jamais réellement désépaissies. Et ce ne sont pas les procès à répétition qui aideront la vérité à percer un jour pour de bon...