Une célèbre instagrammeuse s'est attiré les foudres des internautes pour être sortie après avoir contracté le coronavirus. Elle s'est excusée et a fondu en larmes.
Arielle Charnas compte plus d'un million de followers sur Instagram. Jeudi 2 avril 2020, elle y a publié une note et une vidéo dans sa story du jour. L'influenceuse s'adresse à ses abonnés, émue : "Je voulais juste dire que je suis désolée ! Je ne voulais offenser personne. Nous ne sommes pas des gens mauvais. Je m'excuse auprès de ceux que j'ai pu blesser ou offenser ces deux dernières semaines... Je suis navrée d'avoir déçu ma communauté. Et maintenant, je me consacre à ma famille parce que nous avons reçu d'horribles menaces."
Dans sa note, Arielle Charnas écrit : "J'ai toujours été critiquée et je l'ai accepté. Mais, au cours de ce mois, ces critiques ont été virulentes, blessantes et mal informées. On m'a accusé d'avoir falsifié les résultats de mes tests de dépistage [au virus Covid-19, NDLR], ce qui est totalement faux. J'ai aussi reçu des menaces de mort à l'encontre de toute ma famille et de mes deux filles."
Arielle Charnas a d'abord provoqué la colère des internautes à la mi-mars. L'influenceuse de 32 ans, malade depuis plusieurs jours, a bénéficié d'un traitement de faveur en se faisant tester dans sa voiture par l'employée du cabinet médical d'un ami. Arielle l'avait mentionné dans sa story Instagram, comme elle mentionne les marques avec qui elle collabore contre rémunération.
Arielle Charnas a ensuite révélé les résultats de son test : elle a bien contracté le virus Covid-19. Plutôt que de rester confinée à son domicile, à New York, la jeune femme en quête "d'air frais" (comme elle l'a écrit sur Instagram), sa famille et leur nounou, tous contaminés, se sont rendus dans leur résidence secondaire, dans les Hamptons. Ces privilèges, que même la rappeuse Cardi B avait déplorés, lui ont valu une avalanche de reproches.
"New York est une ville dense, avec le plus grand nombre de cas aux États-Unis et nous pensions qu'il était plus sûr pour nous de reprendre le cours de nos vies tout en continuant notre confinement ailleurs, se justifie Arielle Charnas dans sa note. Nous nous comptons parmi les chanceux qui ont eu un accès rapide à des soins médicaux et comprenons que la grande majorité des gens dans ce pays vivent une autre réalité."