C'est une semaine spéciale que propose Faustine Bollaert, dans Ca commence aujourd'hui (France 2). La présentatrice de 45 ans a le plaisir de recevoir des personnalités venues raconter un moment marquant de leur vie. Ce mercredi 16 octobre 2024, elle a convié trois personnalités de la série à succès Un si grand soleil (France 3), parmi lesquelles Bibi Tanga.
"Je suis le légiste Hugo Touré. Je collabore avec la police et je suis en couple avec Gaëla qui joue le rôle de Sabine Becker", a confié l'homme de 55 ans au moment de présenter son personnage dans Un si grand soleil. Mais ce n'est pas de la série que Bibi Tanga est venu parler. Il a en effet évoqué son enfance. L'occasion de découvrir qu'il s'appelle "Bienvenue à la base". "C'est ma maman qui m'appelait Bibi, mon père aussi, donc on m'a toujours appelé comme ça. Tanga c'est le nom de mon père, ça veut dire étranger", a-t-il révélé.
Puis, Bibi Tanga a révélé l'origine de son prénom. Une anecdote qui laisse sans voix : "Mon père est le troisième enfant de ma grand-mère, elle en a eu sept. Mais entre les deux premiers enfants elle a fait tellement de fausses couches qu'à leur époque, il y avait cette espèce de tradition d'essayer de trouver une solution. Donc, quand elle est tombée enceinte de mon père, ils ont décidé de la laisser dans une autre tribu. Cette ethnie a considéré que c'était leur enfant et que l'enfant à naître allait la guérir de toutes ses fausses couches. Par contre cet enfant, une fois arrivé au monde, on considèrera qu'il n'est pas de votre ethnie mais de la notre, donc que c'est un étranger. Donc quand mon père est né, ils l'ont appelé Tanga. Ensuite, ma grand-mère a eu 5 enfants. (...) C'est pour ça que je suis fier de porter ce nom là."
Les années ont passé, puis c'était au tour de son papa d'avoir des enfants. Une tribu qui a connu une vie très aisée à l'époque où il était diplomate : "J'ai mangé du caviar étant enfant, parce que mon père était diplomate. A l'époque, dans les années 70, on voyageait beaucoup. Il a d'abord été en France, puis à Moscou pendant un certain temps. J'avais environ 4 ans. Tous les états africains qui étaient en relation avec l'Union Soviétique étaient bien accueillis. On vivait dans un grand appartement. J'ai fait ma maternelle là-bas. Et on mangeait du caviar quasiment tous les jours. Mais je me suis rendue compte de ce privilège en France, à l'âge de 15-16 ans."
Mais, quand il avait environ 9 ans, son mode de vie a complètement changé. Terminé le caviar quotidien. Sa famille et lui ont fait leur arrivée en France, dans un quartier défavorisé de Sevran. Des années qu'il n'oubliera jamais. "Douche froide, mais dans le bon sens. Il y a eu ce coup d'état, mon père a arrêté de travailler. (...) Plus d'argent, autre vie. Et bah il se figure que c'est là qu'on commencé les plus belles années de ma vie (...) On se retrouvait avec mes frères et soeurs à pouvoir être plus souvent ensemble et de garder des amis. Mes amis de Sevran, je les ai toujours. Il n'y avait pas d'argent, mais ça a été les plus belles années de ma vie", a-t-il conclu.