Le 6 juillet 2009, Daniel Ducruet, l'ancien mari de Stéphanie de Monaco et papa de ses deux grands enfants, avait été condamné à 10 mois de prison avec sursis pour avoir porté des coups au barman de son bar-discothèque de Cannes, Le Caliente. Son associé, Jean-Pierre Roméo avait reçu la même peine.
Devant ce même tribunal, les deux hommes auraient dû être aussi jugés ce jour-là pour "atteinte à l'intimité de la vie privée". Des photos d'un goût douteux, représentant une jeune fille - elle était mineure au moment ou ces photos avaient été prises... - avaient été diffusées dans l'établissement Le Caliente, sans l'accord de la demoiselle. Mais l'affaire avait été dissociée de la première, même si la jeune femme qui les attaquait était relativement reliée à ce dossier puisqu'elle était la petite amie du barman frappé par Ducruet et son associé, et qu'elle soutenait que les photos diffusées en août 2008, était une vengeance contre elle. Elle avait témoigné contre eux lors d'une émission de télévision pour les violences subies sur son petit ami.
Le 2 mars, cette affaire revenait devant le tribunal correctionnel de Grasse. Cité à comparaître seulement par la partie civile, Daniel Ducruet avait été blanchi lors de l'enquête. Ce n'est que Jean-Pierre Roméo son associé et le disc-jockey de l'établissement qui devaient être jugés. A l'issue de l'audience ils ont été relaxés. Le président du tribunal a déclaré que la citation était nulle et a ordonné l'annulation de la procédure.
Daniel Ducruet n'a donc plus de compte à rendre à la justice, son associé non plus.