![Danièle Thompson lors de l'enregistrement de l'émission Vivement dimanche le 27 mars 2013 à Paris](https://static1.purepeople.com/articles/5/11/93/05/@/1105761-daniele-thompson-enregistrement-de-580x0-1.jpg)
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Des mauvaises critiques, les réalisateurs sont prêts à y faire face, c'est la règle du jeu. Cependant, Danièle Thompson n'a pas voulu se taire face à une critique particulière à l'encontre de son long-métrage Des gens qui s'embrassent. Doté d'un casting mené par Kad Merad, Eric Elmosnino, Valérie Bonneton ou encore Max Boublil et de beaucoup de promotion, ce film choral a récolté de nombreuses critiques négatives de la part de la presse, mais le papier du journaliste Eric Libiot dans L'Express du 10 avril, jour de la sortie du film, titré "Mauvaise haleine" sort du lot. "Lorsque vous évoquez mon mépris du public, je vois rouge," écrit l'artiste qui a décidé de réagir à travers une tribune diffusée par Le Film français.
Dans l'article de L'Express, la chronique cinéma de ce journaliste reconnu du monde du cinéma français commence fort : "Des gens qui s'embrassent est le plus mauvais film de l'année." L'auteur de cet article ne veut pas se limiter à ça, trop en colère : "Il faut enfoncer le clou. Ce que ça a coûté, 14,5 millions d'euros. C'est beaucoup. C'est même trop. L'argent n'est pas davantage sur l'écran que dans la sueur du travail effectué." Il poursuit avec la même violence : "Ici, il y a un je-m'en-foutisme général qui vire rapidement au mépris pour un public supposé moutonnier, juste bon à avaler ça. Ce 'ça' coûte 14,5 millions d'euros. L'ai-je déjà dit ? [...] Mais l'échec de 'ça' serait le bienvenu."
Eric Libiot n'y est pas allé de main morte, mais ce n'est pas la première fois qu'une critique assassine un long-métrage. Cependant, la réalisatrice et scénariste Danièle Thompson le sait et le dit en débutant sa tribune publiée par Le Film français : "Ça ne se fait pas de répondre à un critique, je le sais. Depuis quarante ans que je travaille dans le cinéma, je n'ai jamais imaginé le faire une seule fois. Si aujourd'hui j'en ai envie, monsieur Libiot, c'est que votre papier sur Des gens qui s'embrassent n'est pas une critique ou si peu. [...] Votre article n'est qu'une gerbe de vomi dont les retombées éclaboussent toute l'équipe que vous affirmez vautrée dans la soie."
Avec fermeté et colère, Danièle Thompson se défend : "Croyez-vous que l'atmosphère d'opulence que je tente de tourner en dérision dans mon film est celle qui règne sur mon plateau ?" Elle ajoute quant aux attaques sur le budget du film : "Vos lecteurs n'ont pas financé cette entreprise, nous n'avons volé cet argent à personne." Citant le papier, l'artiste explique : "Je pense à chaque minute à mon travail. Je serais triste de décevoir les spectateurs. Quant à la haine, je ne pense pas qu'il la partage avec vous." Il ne s'agit pas d'une critique, mais un papier fait de "mépris" et d'une "volonté de nuire".
Reste à voir ce que le public a décidé face au film de Danièle Thompson. Pour sa première semaine d'exploitation, le long-métrage, qui rassemble une galerie de personnages savoureux, liés par deux événements relativement opposés - un mariage et un enterrement -, n'a attiré que 108 000 spectateurs en France, soit le plus mauvais démarrage d'une des oeuvres de la réalisatrice de La Bûche et de Fauteuils d'orchestre. Les Thompson ont connu des jours meilleurs, son fils Christopher a quant à lui fait face à l'annulation du tournage de son film Cannes, à deux semaines du premier clap...
Dans l'article de L'Express, la chronique cinéma de ce journaliste reconnu du monde du cinéma français commence fort : "Des gens qui s'embrassent est le plus mauvais film de l'année." L'auteur de cet article ne veut pas se limiter à ça, trop en colère : "Il faut enfoncer le clou. Ce que ça a coûté, 14,5 millions d'euros. C'est beaucoup. C'est même trop. L'argent n'est pas davantage sur l'écran que dans la sueur du travail effectué." Il poursuit avec la même violence : "Ici, il y a un je-m'en-foutisme général qui vire rapidement au mépris pour un public supposé moutonnier, juste bon à avaler ça. Ce 'ça' coûte 14,5 millions d'euros. L'ai-je déjà dit ? [...] Mais l'échec de 'ça' serait le bienvenu."
Eric Libiot n'y est pas allé de main morte, mais ce n'est pas la première fois qu'une critique assassine un long-métrage. Cependant, la réalisatrice et scénariste Danièle Thompson le sait et le dit en débutant sa tribune publiée par Le Film français : "Ça ne se fait pas de répondre à un critique, je le sais. Depuis quarante ans que je travaille dans le cinéma, je n'ai jamais imaginé le faire une seule fois. Si aujourd'hui j'en ai envie, monsieur Libiot, c'est que votre papier sur Des gens qui s'embrassent n'est pas une critique ou si peu. [...] Votre article n'est qu'une gerbe de vomi dont les retombées éclaboussent toute l'équipe que vous affirmez vautrée dans la soie."
Avec fermeté et colère, Danièle Thompson se défend : "Croyez-vous que l'atmosphère d'opulence que je tente de tourner en dérision dans mon film est celle qui règne sur mon plateau ?" Elle ajoute quant aux attaques sur le budget du film : "Vos lecteurs n'ont pas financé cette entreprise, nous n'avons volé cet argent à personne." Citant le papier, l'artiste explique : "Je pense à chaque minute à mon travail. Je serais triste de décevoir les spectateurs. Quant à la haine, je ne pense pas qu'il la partage avec vous." Il ne s'agit pas d'une critique, mais un papier fait de "mépris" et d'une "volonté de nuire".
Reste à voir ce que le public a décidé face au film de Danièle Thompson. Pour sa première semaine d'exploitation, le long-métrage, qui rassemble une galerie de personnages savoureux, liés par deux événements relativement opposés - un mariage et un enterrement -, n'a attiré que 108 000 spectateurs en France, soit le plus mauvais démarrage d'une des oeuvres de la réalisatrice de La Bûche et de Fauteuils d'orchestre. Les Thompson ont connu des jours meilleurs, son fils Christopher a quant à lui fait face à l'annulation du tournage de son film Cannes, à deux semaines du premier clap...