![Dany Boon à Madrid le 10 juillet 2013.](https://static1.purepeople.com/articles/1/12/91/81/@/1256983-dany-boon-a-la-premiere-de-un-plan-580x0-1.jpg)
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Il aurait touché un cachet de près de 3,5 millions d'euros pour sa participation au film Eyjafjallajökull, qui vient de sortir en salles. Pour l'intéressé, humoriste adulé à qui l'on doit surtout le plus grand succès commercial de l'histoire du cinéma français (Bienvenue chez les Ch'tis en 2008), le rapport à l'argent est différent. S'il est souvent pointé du doigt dès qu'il s'agit de parler salaires d'acteurs, notamment lorsqu'en décembre dernier, le distributeur Vincent Maraval dénonçait les rémunérations mirobolantes des gros bonnets, Dany Boon fait fi des critiques.
Interrogé par Le Parisien dans son édition du 2 octobre, le comédien assure être plus insouciant face aux importantes sommes d'argent qui passent sur son compte. "Je me fous de savoir ce qu'il y a sur mon compte en banque", avoue-t-il, citant Coluche et son fameux "Je ne suis pas un nouveau riche, je suis un ancien pauvre".
Avec Eyjafjallajökull, Dany Boon effectue son retour sur les écrans, cinq ans après les Ch'tis, mais surtout onze mois après Le Plan parfait, semi-échec commercial pour lequel l'acteur avait touché la coquette somme de 3 millions d'euros. Pour Eyjafjallajökull, le cachet de Boon occupe pas moins de 15% du budget total (23 millions d'euros). Mais le comédien a d'autres chats à fouetter. Pour lui, le véritable scandale est bien son image qui a été égratignée lorsqu'il découvre sa supposée "implication dans l'affaire du Carlton de Lille" dans ce qu'il qualifié de "revue détestable". "J'en ai pleuré. Pas pour moi : pour ma mère, ma femme et mes enfants", confesse l'acteur meurtri qui s'est exilé aux États-Unis, autant pour s'éloigner des bruits et la médiatisation que pour plancher sur de nouveaux projets.
Malgré le succès des Ch'tis, et dans une moindre mesure de Rien à déclarer, Dany Boon se refuse à jouer la carte du "je vais faire ce film parce que ça va cartonner". "Si j'étais angoissé par la crainte de me planter, je ne ferais pas un film par an", se félicite le comédien, fier d'avoir participé au film qui donne "son premier vrai rôle à Valérie Bonneton", sa partenaire dans le film et ex-compagne de François Cluzet.