Mardi 25 juin 2019, David Hallyday affichait un large sourire à l'occasion de la remise de son disque de platine, organisée à la Seine musicale, pour couronner les 150 000 exemplaires de son dernier disque J'ai quelque chose à vous dire, porté par le single Ma dernière lettre.
Entouré des artisans de son 13e album, David Hallyday a savouré ce disque de platine sur lequel figurait d'ailleurs un loup. Un symbole récurrent dans l'univers artistique de son regretté père Johnny Hallyday. Il faut dire que ce clin d'oeil s'y prêtait bien puisque le fils du Taulier avait entamé ce disque peu après sa mort et qu'il était l'occasion pour lui de mettre en musique toutes ses émotions. "Il y a des plaies qui ne se ferment jamais, mais on va dire qu'avec ce métier-là, le fait de créer, de faire quelque chose, de faire ressortir ces sentiments comme ça, ça nous protège beaucoup, ça m'a protégé beaucoup tout au long de ma vie", a-t-il confié au micro de BFMTV.
David Hallyday n'a pas non plus échappé à une question sur l'héritage de son père. L'artiste, qui mène une action en justice conjointement avec sa demi-soeur Laura Smet, pour contester le testament de Johnny Hallyday et qui a récemment remporté une première victoire contre Laeticia Hallyday, a déclaré : "Je n'appelle pas ça un soulagement, parce que rien n'est un soulagement de ce côté-là. Se battre contre nature ce n'est pas quelque chose de plaisant du tout. Je préfère rester dans des discussions musicales, de ce qui m'anime..."
Si le chanteur réfute le terme de soulagement, en mai dernier, son avocat Me Pierre-Jean Douvier l'utilisait pourtant à l'issue de la décision du tribunal de Nanterre de se juger compétent concernant le testament de Johnny, pourtant rédigé aux États-Unis. "Il est soulagé que la justice ait fait son oeuvre. (...) Il était important pour lui que son père soit reconnu comme un artiste et comme résident français", disait-il alors. La veuve du rockeur a fait appel de cette décision.
Pour rappel, si la justice française décide bel et bien de traiter le dossier d'héritage de Johnny, cela change tout pour Laura et David puisque le droit français interdit de déshériter ses enfants. En revanche, la justice américaine, après plusieurs reports notamment pour connaître – sans doute – la décision du tribunal correctionnel de Nanterre, doit rendre ce 26 juin 2019 sa décision concernant la demande de Laeticia : cette dernière souhaite placer de nouveaux biens du rockeur dans un trust, le JPS Trust (pour Jean-Philippe Smet, le nom civil de Johnny), dont elle est la seule bénéficiaire. Cette décision est évidemment capitale dans la suite de ce bras de fer familial.