Mardi 11 juillet, le procureur de la République en charge de l'enquête sur la disparition d'Émile, 2 ans a fait savoir que le petit garçon qui s'est évaporé samedi 8 juillet 2023, alors qu'il était chez ses grand parents au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), n'avait pas été retrouvé. Alors qu'un appel avait signalé aux autorités qu'un enfant lui ressemblant avait été aperçu en Isère, après vérification, ce n'était pas lui. Les enquêteurs n'ont donc encore trouvé aucune trace du petit. Le Parisien s'est rendu sur place alors que le hameau est bouclé et interdit aux personnes de passage, histoire de prendre connaissance des lieux, de l'ambiance mais aussi de peindre le portrait de la famille d'Émile.
"La marraine d'Émile, tee-shirt 'Chrétienté Solidarité' sur le dos, regarde de loin avec méfiance ce qui se trame plus bas, autour de cette visite éclair des lieux organisée pour la presse. Elle ne veut voir personne là où son filleul a été vu", écrit le journaliste. On imagine l'ambiance lourde et grise qui règne au Haut-Vernet. Mais la famille du jeune Émile qui souffre tant en ce moment, trouve du réconfort grâce à sa foi.
C'est à cet épisode que pense la maman d'Émile
Ainsi, mardi 11 juillet, à 50 km du hameau, rendez-vous était pris à Notre-Dame du Laus, dans le département limitrophe des Hautes-Alpes pour prier. Une demande faite par la maman du garçonnet, lundi, via un post Facebook. Les cloches ont sonné après une messe dédiée à Émile et sa famille, la photo de l'enfant était d'ailleurs en place dans la chapelle de Bon-Rencontre. Lors de ce moment de recueillement, le journal écrit que Sainte-Benoîte a été évoquée. Une Soeur perdue en montagne qui aurait retrouvé le chemin de son logis grâce à la lumière d'un ange venu la sauver. "C'est à cet épisode que pense la maman d'Émile, elle qui connaît précisément la vie de Benoîte", explique le prêtre au Parisien. La famille d'Emile est très pratiquante comme l'a confirmé le prêtre, elle est aussi adepte du pèlerinage.
Des familles d'anonymes - comme une mère qui a perdu son enfant il y a dix-neuf ans - se tournent vers leurs croyances dans l'espoir de retrouver l'enfant. Ainsi des pèlerins et même un groupe de 110 scouts sont venus se joindre aux prières. C'est encore cette Belge d'une soixantaine d'années, venue déposer un cierge pour l'enfant " parce qu'elle le devait ".