Cela fait huit jours que le petit Émile, 2 ans, a disparu au Vernet, alors qu'il était en vacances chez ses grands-parents. Des fouilles monumentales ont été entreprises à travers près de 100 hectares de bois, de champs ou de terrains escarpés. Si la famille est dévastée par la disparition du garçonnet, elle a tout de même fait une demande au prêtre du village. "A la demande de la famille d'Émile, nous organisons des messes tous les jours dans la petite chapelle du hameau", a-t-il expliqué.
Un véritable "accompagnement spirituel" qui s'adresse à une vingtaine de personnes présentes dans la maison familiale. Ce samedi 15 juillet, la messe était une fois de plus célébrée dans le village dont dépend le Haut-Vernet, qui fait actuellement l'objet d'un arrêt de restriction à la circulation. Toutes les personnes étrangères à ce hameau a donc interdiction de s'y rendre. A 18h, les cloches de l'église ont retenti pour rassembler une quinzaine de villageois, des membres de la famille et des amis proches. "Prions pour le petit Emile", a débuté le prêtre. Si la famille proche était absente, préférant la discrétion du domicile familial, la mère du petit Emile avait fait plusieurs appels à la prière à travers les réseaux sociaux. Plusieurs autres villages prononcent ainsi des prières pour le petit garçon.
"Je n'arrive pas à m'imaginer cette disparition. C'est atroce", s'est désolée Huguette, venue assister à l'office. Pour le moment, les fouilles et les différentes pistes n'ont rien donné. La dernière en date était celle de l'accident avec dissimulation de corps ou bien celle de l'attaque animale. En effet, le maire du Vernet, François Balique, avait expliqué en 2017 à Alpes 1 que des loups circulaient au Vernet et qu'il avait pris un arrêté contre les "animaux errants et dangereux". Quoiqu'il en soit, "aucune piste n'est privilégiée et aucune hypothèse n'est exclue", a déclaré le procureur de la République.