Samedi 8 juillet 2023, Emile, jeune enfant de 2 ans, a disparu au Vernet alors qu'il était gardé par ses grands-parents. Après une semaine de recherches très intensives, avec bénévoles, gendarmes, militaires et de gros moyens déployés, équipe cynophile, drones... l'enfant s'est comme volatilisé. De nombreuses théories sur sa disparition existent mais aujourd'hui aucune piste n'est privilégiée et aucune hypothèse n'est exclue. Pas même celle de la piste animale.
Comme l'a indiqué une source à BFMTV, la théorie d'un enlèvement par un oiseau a été évoqué, sans plus de précision. Un autre animal s'est invité dans l'affaire, le loup. Si imaginer le petit Emile être attaqué par un loup semble horrible, cela est en tout cas envisageable. François Balique, maire du Vernet, avait expliqué en 2017 à Alpes 1 que des loups circulaient au Vernet et avait pris un arrêté contre les "animaux errants et dangereux". Il voulait contrôler les loups présents sur le territoire communal, aussi bien le Canis Lupus, protégé par la Convention de Berne, mais aussi les loups hybrides qui, selon, lui, pourraient être euthanasiés. "Le seul moyen, c'est de les appréhender, de leur faire subir un test génétique", déclarait-il.
Selon le site spécialisé Chassons.com, le mois dernier, un troupeau a été attaqué par un loup à seulement 25 kilomètres de Vernet, à Marcoux. Et le 16 février, un homme a aussi été attaqué en plein jour à Castellet-lès-Sausses dans les Alpes de Haute-Provence. Mais si Emile avait subi une telle horreur, des traces de sang auraient sûrement été trouvées.
L'affaire de la disparition du petit Emile a en tout cas pris un autre tournant. A présent, l'enquête repose sur Anacrim, une plateforme lancée en 1994 et qui fonctionne à partir d'une intelligence augmentée. Celle-ci va analyser toutes les données qui ont été récoltées. "Un témoin aura vu une voiture, l'autre une voiture noire, le troisième dira que cette voiture noire est allemande, quelqu'un aura vu un bout de numéro d'immatriculation et tous ces éléments rassemblés vont permettre d'avoir le début d'une piste. Ou alors, cela va permettre de faire une chronologie [des événements rapportés, ndlr] si les témoignages sont compatibles", expliquait le profileur David Corona sur le plateau de BFMTV.