Depuis le 8 juillet dernier, une seule question est suspendue au bout de toutes les lèvres des habitants du Vernet : Où a bien pu passer Émile, 2 ans et demi, petit garçon qui a échappé à la surveillance de ses grands-parents en fin d'après-midi ? L'enfant, issu d'une grande famille qui était réunie au Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence ce jour-là, est décrit comme "particulier", débrouillard également par ses proches, et depuis ce jour il est totalement introuvable. Depuis, le Vernet est sous le choc et tente tant bien que mal d'apporter son aide aux enquêteurs, qui ont repris les recherches depuis quelques jours. Mais une initiative de recherche a rapidement été stoppée, en raison de certaines "dérives" dévoilées...
C'est ce que nous apprend le site du Dauphiné Libéré, ce mercredi 2 août, devant l'émotion et la tragédie qui entourent cette affaire de disparition d'un enfant de deux ans et demi, une initiative a dû être stoppée net : la création d'un groupe Facebook de soutien à l'enfant a en effet été supprimé. Selon les informations de nos confères, le groupe intitulé "Où es-tu petit coeur Émile ?", qui comptait près de 1 500 membres, n'est plus depuis le 26 juillet dernier. La créatrice de la page a dû mettre un terme à cette initiative qui partait d'une bonne intention car selon elle, le groupe "était plus un lieu de défouloir que de soutien". "Faute de pouvoir limiter ses dérives, elle a préféré y mettre", précise Le Dauphiné Libéré. De telles initiatives après une disparition sont plutôt communes, un groupe semblable avait été ouvert après la disparition de Delphine Jubillar.
Aujourd'hui, l'enquête a pris une autre tournure. En effet, depuis quelques jours, les fouilles ont repris du côté du Vernet, elles qui avaient été délaissées un temps au profit de l'analyse aux bureaux de Marseille. Mais la phase est toute autre, il n'est désormais plus question de rechercher "l'enfant vivant". Interrogé par Le Figaro, le général François Daoust, expert criminalistique, a livré des détails sur cette enquête qui semble toujours au point mort. Révélant aussi la difficulté qui réside dans le tri entre témoignages et faux témoignages. Depuis trois semaines, les enquêteurs n'excluent cependant aucune piste.