Cela fait maintenant trois longues semaines que le petit Émile s'est volatilisé dans la commune du Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence. Alors que les recherches se poursuivent, une habitante du village a livré un témoignage qui pourrait s'avérer décisif dans l'enquête autour de la disparition du petit garçon. Interviewée par BFMTV, elle a ainsi révélé qu'il faudrait songer à agrandir le périmètre de recherches. Des endroits peut-être difficiles d'accès mais qui pourraient cacher le corps du petit garçon, dont les chances d'être retrouvé en vie sont désormais quasi nulles. "En bas dans le village [du Vernet] il y a des granges, il y a des lieux un peu reculés. Je me suis toujours demandé, depuis le début, pourquoi ils ne fouillaient pas certains lieux, ceux un peu abandonnés...", a-t-elle confié aux journalistes.
Depuis peu, des drones ont été déployés dans le secteur afin de retrouver une quelconque trace de CO2 et de "repérer des émissions de chaleurs liées à un corps sans vie" tout en "réalisant des levés de doutes". En bref, "s'assurer qu'il n'y a pas de corps dans ce secteur". Des chiens ont aussi été amenés pour fouiller les environs mais, pour le moment, aucune trace du garçon n'a été trouvée.
Pour rappel, le petit Émile a disparu alors qu'il jouait dans le jardin de ses grands-parents, situé dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Disparu en pleine journée, ce sont désormais plus de 97 hectares qui ont été fouillés. "Récemment, c'est un adjoint qui est venu récupérer sa voiture, inspectée de fond en comble par des techniciens de la police scientifique. Un cheveu, un cil, une goutte de sang, ces blouses blanches au visage souvent dissimulé recherchent le moindre indice qui pourrait orienter les enquêteurs", écrivent nos confrères de BFMTV.
Du côté de la justice, "la qualification de l'enquête reste la 'recherche des causes de la disparition', ce qui ne permet pas encore à la famille du petit garçon de se constituer partie civile. Elle peut néanmoins le faire par 'incident', comme le prévoit le code de procédure pénale", avait expliqué un magistrat. Avant d'ajouter : "Elle pourrait le faire directement si une infraction venait à être relevée et dans ce cas, l'enquête serait requalifiée."